Ecolo-wokisme

Pour favoriser la biodiversité, la Confédération prévoit de construire 12 nouveaux tronçons d’autoroute supplémentaires d’ici 2025

Pour lutter contre l’inaction des parlementaires fédéraux en matière de préservation de la biodiversité, l’Office fédéral de routes va planter un arbre pour chaque nouvelle centaine de kilomètre d’autoroute réalisé d’ici 2025. De quoi sauver quelques ragondins et au moins une famille de belettes du péril qui les guette. 

La Confédération prend des mesures concrètes pour la biodiversité. En effet, d’ici 2025, douze tronçons d’autoroutiers supplémentaires devraient être construits qui seront accompagnés des aménagements idoines en matière de préservation de la faune et de la flore, laquelle apprécie tout particulièrement l’ambiance à proximité des autoroutes et se jeter sous les roues des véhicules pour mettre prématurément fin à leur vie d’animaux sans perspective d’emploi ni d’avenir. 

“Il est bien plus facile de lutter de cette manière contre le réchauffement climatique que d’attendre sur le réveil des parlementaire fédéraux “

Des chercheurs de l’Université de Genève

En pratique, la Confédération prévoit de planter un nouvel arbre pour chaque nouveau tronçon d’au moins cent kilomètres. Ce faisant, espèrent les ronds-de-cuir de l’Office fédéral des routes (OFROU), des oiseaux pourraient envisager de revenir s’y installer ; des insectes trouveraient à nouveaux de quoi subsister et quelques petits rongeurs pourraient s’épanouir sous sa canopée, si tant est que le ou les arbres plantés soient suffisamment résistants aux canicules et aux périodes de sécheresses de plus en plus rapprochées que devrait connaître la Suisse.

« Il est bien plus facile de lutter de cette manière contre le réchauffement climatique que d’attendre sur le réveil des parlementaire fédéraux », expliquent des chercheurs de l’Institut des sciences de l’environnement de l’Université de Genève.

Dans l’hémicycle, nombreux sont en effet les élus qui, siégeant habituellement dans sa partie droite, font semblant de se rendre aux toilettes lorsqu’il est discuté un sujet qui a trait à l’écologie ou à la préservation de la biodiversité. Nombreux sont également ceux qui parviennent – d’aucuns soupçonnent que Philippe Nantermod n’y est pas étranger – à se procurer des certificats maladies de complaisance leur évitant la lourdeur d’un débat sur le climat, lorsqu’il en est un, et au sujet duquel ils ont de toute façon un avis déjà tout fait ainsi qu’une majorité parlementaire pour le faire valoir. Ces derniers d’ailleurs de saluer unanimement la décision « forte » de l’OFROU qui permet à la fois de concilier la liberté individuelle de se déplacer sur des routes goudronnées et de remplir les exigences des accords de Paris sur le climat. 

La Rédaction. 

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