Genève

Selon le recteur, l’Université de Genève doit demeurer un lieu d’ouverture et de tolérance où il est possible de stigmatiser librement les étudiant.e.s en géographie

Il appelle les futurs étudiant.e.s qui désirent s’inscrire dans cette faculté à revoir les épisode du « Dessous des Cartes » pour se faire une idée plus précise du chômage qui les attend.

L’allocution de rentrée du recteur, tant attendue puisqu’elle a dépassé le dernier Avengers en nombre d’entrées au box-office, a été conclue sur une note gaie et légère, à savoir que l’Université de Genève doit demeurer un lieu d’ouverture et de tolérance où il est possible de stigmatiser librement les étudiant.e.s en géographie. Notre équipe a pu recueillir les témoignages et les réactions d’individus straightnon-binaires et parfois même kebabsaucetomateoignon présent.e.s durant le discours du premier professeur de l’Université. Âmes sensibles : à dévorer sans modération.

Nous en philosophie on se pose de vraies questions. Par exemple : Est-ce que Socrate a bel et bien avalé du poison ou était-il maniaco-dépressif ? 

Jean-Philibert, un étudiant en philosophie de l’émotion cutanée décrie : « La géographie c’est vraiment pour les gens perdus qui se doivent de retrouver le chemin d’un parcours académique décent. D’ailleurs, c’est pour ça qu’ils passent leur temps à dessiner des cartes et à disserter sur la violence symbolique des murs de l’Université de Genève ». Il ajoute, en off : « Nous en philosophie on se pose de vraies questions. Par exemple : Est-ce que Socrate a bel et bien avalé du poison ou était-il maniaco-dépressif ? »

Il est vrai que, depuis de nombreuses années, la faculté de géographie est décriée pour son rapport qualité-prix « minable », selon les experts du parti agrarien, l’UDC. En effet, non contente de coûter des sommes astronomiques pour rémunérer des professeurs qui se la touchent et passent leur temps à se masturber intellectuellement sur les propos de Henri Lefebvre, la faculté de géographie serait également en partie responsable de l’augmentation des primes maladies. Car en formant une quantité astronomique de futurs chômeurs, elle stimulerait artificiellement la demande en soins psychiatriques quelques années plus tard. Les militants UDC de conclure : « Il serait bénéfique pour tout le monde que ce genre de formation soit purement et simplement éradiquée des programmes universitaires ». 

Si l’argument trouve son public au sein de la population, celle-ci est également inquiète. En supprimant les bouc-émissaires responsables d’à peu près tous les maux des universités, vers qui se tournera-t-on pour critiquer les dysfonctionnements de ces dernières ? La question est vraisemblablement vite répondue et se résume en deux mots : études genre.

La Rédaction.

“Université de Genève” by Nicholas Kaeser is licensed under CC BY-NC 2.0

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