Opinion

Selon les libérales-radicales, l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes n’est pas suffisante pour atteindre « l’égalité »

Soixante-cinq ans… Même si la parité est atteinte, les femmes libérales-radicales estiment que l’égalité réelle n’est pas encore acquise. En comparaison avec les hommes, les femmes auraient accumulé trop de retard dans la quantité de travail « effectivement travaillé ».

Lise Girardin (première Maire de Genève), Elisabeth Kopp (première femme suisse élue au Conseil fédéral) et Gertrude Girard-Montet (première vaudoise élue au Conseil national) doivent, à l’heure qu’il est, danser la gigue dans leurs tombes. Et pour cause, le Parlement vient tout juste d’adopter la réforme « AVS 21 », laquelle prévoit notamment de porter l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, ce qui, selon la vraisemblance d’un calcul mathématique aussi simple que 65 – 65 = 0, porte à zéro le nombre d’années de différence de travail obligatoire entre les Suisses et les Suissesses. Une mesure insuffisante, jugent les libérales-radicales… 

Car n’est-il pas honteux dans un pays où les médias de gauche ont pris le pouvoir (à cet égard, voir l’excellent article de la toute aussi brillante Laure Lugon, salué par le non moins resplendissant – intellectuellement hein ! Vous ne nous prendrez pas à juger quelqu’un sur son physique ! – Jonas Follonier) ; n’est-il pas honteux, disions-nous avant d’écrire une phrase de la longueur du sexe de Rocco Siffredi, que personne ne soulève la question suivante : pourquoi les femmes ne rattrapent-elles pas le retard qu’elles ont accumulé vis-à-vis des hommes ?! De deux choses la une du prochain 20 Minutes : soit les gauchistes ne sont plus si gauchistes et ne promeuvent plus des valeurs égalitaires, soit les femmes PLR sont plus gauchistes qu’eux. Dans tous les cas, c’est elles qui entendent corriger cette inégalité faite aux hommes.

De déclarer dans un communiqué paru sur leur site : « Nous qui, en vertu de l’égalité morale entre tous les individus, sommes radicalement attachées à l’égalité entre les femmes et les hommes, nous déplorons la décision d’ajuster l’âge de notre retraite à 65 ans tandis que nos braves hommes ont accumulé de nombreuses années d’avance sur nous. Nous devrions travailler jusqu’à 68 ou 69 ans, voire même reprendre l’entier de leur charge de travail pour leur permettre de se reposer. » D’ajouter : « Déjà qu’ils portent nos sacs quand on sort de la boutique Gucci ; qu’ils sont obligés de servir leur pays et que la charge mentale inhérente aux postes à responsabilité qu’ils occupent est bien plus grande, à elle seule, que tous les préjudices que nous subissons du fait de notre genre ! C’en est trop ! » Du moins, ce « pas vers l’égalité » n’est pas « suffisant », disent-elles. 

Au reste, les militantes libérales-radicales ont promis de ne jamais cesser la lutte que lorsque l’égalité réelle serait atteinte. Un bien beau combat en somme.

La Rédaction. 

 

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