Selon les autorités sud-coréennes, cela coûterait « bien moins cher » aux deux pays qui, de toute manière, n’ont jamais eu vraiment l’intention de se « f*utre sur la gu*ule ».
Pyongyang a lancé mercredi au moins 23 missiles contre la Corée du Sud, laquelle a répliqué par 3 – mais plus gros, pour compenser –, ce à quoi la Corée du Nord a répondu par un communiqué précisant qu’il valait mieux « 23 petits missiles qui frétillent que 3 gros qui roupillent », affront directement lavé par un « c’est celui qui dit qui y est » émanent des autorités sud-coréennes, etc.
Cette comédie dure depuis plusieurs années. Or, des voix s’élèvent enfin de part et d’autre de la ligne de démarcation des deux Corées pour la dénoncer : « Sauf à vouloir éliminer la faune marine évoluant à proximité des eaux territoriales sud-coréennes, je ne vois pas très bien pourquoi nous tirons des missiles qui finissent systématiquement dans l’eau », commente ainsi un responsable militaire nord-coréen. De l’autre côté de la frontière la même stupéfaction est de mise : « J’apprends que nous avons lancé trois missiles vers la mer en réaction aux tirs nord-coréens », s’étonne pour sa part un le premier ministre sud-coréen, « alors, il est vrai que je ne sais pas précisément qui se cache derrière le viseur ; j’ignore, du reste, s’il est myope, hypermétrope, Gilbertmontagnope, Raydecharliste ou tout ça à la fois, mais toujours est-il que, avec aussi peu d’efficacité, on se jetterait des avions en papier ou des cailloux que ça reviendrait au même. Je vais contacter Kim [Jong-un] pour voir si on ne peut pas s’entendre sur ce point. Au moins on fera des économies ! » Après tout, selon Christian Wasserfallen (FDP/BE), les avions en papier ou les pierres ont un pouvoir de nuisance en tout point similaire à celui des bombes…
La Rédaction.
Crédit photo : “Interceptor Missile” by The U.S. Army is licensed under CC BY 2.0.
