Culture

Steve Jobs impressionne le Paradis en dévoilant l’Iphone 13

Ceci est une révolution. Grâce au nouveau dispositif « hologramme intégré », Lucifer pourra se rendre directement au Paradis pour y menacer les résidents un peu trop laxistes avec les gestes barrières.

Dans la foule prête à exploser à tout moment comme le port de Beyrouth se côtoient ceux qui furent les grands de ce monde : Karl Marx tient la main de Jacques Chirac qui ne lâche plus d’une semelle son amoureux depuis qu’ils se sont officiellement mariés la semaine passée ; Nelson Mandela s’amuse à baisser la culotte d’Hitler qui ne s’est pas changé depuis son décès et Desproges s’enfile un ballon avec Monsieur Lefranc, l’épicier dont il parlait dans son spectacle lorsque tout allait mal puisqu’il n’avait pas encore été diagnostiqué d’un cancer des poumons. Pour dire : chacun y va de son activité en attendant le principal protagoniste de la soirée en la personne de feu Steve Jobs, lequel n’a pas délaissé son entreprise puisqu’il tente, depuis des années maintenant, d’inventer un moyen de communiquer avec Tim Cook qui, nous citons, « fait de la merde avec ma firme depuis que je suis mort ». 

Le suspense et la tension sont à leur comble lorsque le rideau se lève pour laisser apparaître… Hermann Goering, lequel rappelle à la foule que des gardes armés sont disposés autour de la salle et prêts à intervenir au moindre problème. Il conclut en déclarant que tous les contrevenants seront emmenés en enfer à la suite d’un procès expéditif qui consistera à répondre à une question de Julien Lepers. Puis, il s’éclipse en remerciant la salle qui ne lui adresse aucun applaudissement en retour.

Quant à la tension, elle reprend et d’autant plus fortement que les spectateurs se doivent maintenant de ne pas exulter leur joie de manière trop ostentatoire. Pour Adolf, la chose est aisée mais pour un bon nombre de spectateurs plus guillerets le défi sera conséquent. Les rumeurs annoncent une innovation majeure, voire une révolution. C’est à ce moment que Steve Jobs fait son apparition.

Il ne marche pas. Il ne court pas non plus, puisqu’il est conduit par le nuage supersonique de San Goku jusqu’à l’autel qui lui sert de scène. Le silence est à son comble, son paroxysme lorsque Steve le brise en même temps qu’Adolf Hitler assène un coup de tesson sur le crâne de Nelson Mandela, devenu un peu « lourd » avec ses blagues enfantines. Steve Jobs déclare : « Mesdames, Messieurs, ceci est une révolution ». La suite, pas besoin de l’expliquer puisque l’iPhone 13 est le même que le 12, que le 11 avant lui et que, devinez quoi, le 10. Ainsi va la vie chez Apple. 

La Rédaction.

“Steve Jobs Keynote” by acaben is licensed under CC BY-NC-SA 2.0

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