Economie

Table ronde pour le logement – Guy Parmelin propose finalement de discuter le bout de gras et de boire un « petit coup de blanc » avec les parties prenantes

Réunis hier pour discuter pénurie de logements et loyers dont le règlement nécessitera bientôt l’hypothèque d’un rein, les représentants des locataires, des cantons, des villes et des communes, ainsi que des secteurs de la construction et de l’immobilier n’ont finalement pas échangé à ce propos. À la place, ils ont discuté le bout de gras et bu un petit coup du blanc.

Guy l’avait promis, Guy l’a fait : plusieurs parties prenantes, à savoir les représentants des locataires, des cantons, des villes, des communes, l’Abbé Pierre, le Pape François – Amen –, Afida Turner, un sdf trouvé dans les rues de Berne – et non à la rue de Berne à Genève, nuance – ainsi que des secteurs de la construction et de l’immobilier se sont réunis hier, dans la journée, afin d’échanger à propos de la pénurie de logement et de l’explosion des loyers que connaît actuellement la Suisse. L’occasion de trouver des solutions concrètes comme le blocage des prix ou encore l’expropriation de tous les propriétaires fonciers au profit de l’État qui aurait alors tout loisir de construire, de rénover et d’entretenir le parc immobilier helvétique de manière cent mille fois plus efficace que tous les petits particuliers et grandes institutions privées aux poches remplies d’oursins.

Tels ne furent cependant pas les sujets abordés. Le mot logement ne fut, à dire vrai, pas prononcé plus de la fois qu’il fallut pour dire à son sujet qu’il n’y a pas « le feu au lac ». À la place, les discussions eurent plutôt trait à la pluie, au beau temps ou encore à ce giron durant lequel le patron de l’économie, de la formation et de la recherche finit nu comme un ver au milieu d’un champ. Fut aussi narrée cette autre fête de village durant laquelle Guy Parmelin se rappela avoir « sauté la grosse Suzette » alors que celle-ci était convoitée par le mâle alpha et lutteur suisse du coin, lequel avait du reste promis qu’il ratatinerait quiconque s’approcherait de sa promise. Celui-ci en profita alors pour adresser un tacle à la jeunesse, qui, d’une part « ne baise plus » et, d’autre part, « ne fait que se plaindre alors que la Suisse est très un beau pays ! »

Au final, personne, pas mêmes les milieux immobiliers qui sont pourtant comme cul et chemise avec Guy Parmelin, n’eut l’occasion d’en placer une durant les trois heures que durèrent la réunion bien évidemment tenue à huis clos afin d’éviter les curieux ainsi que la disparition des douze caisses de vins apportées personnellement par le conseiller fédéral. Pourtant, « ce n’est pas faute d’avoir essayé de lancer la discussion sur le contrôle des loyers, mais Guy Parmelin ne parvenait déjà plus à articuler ni à comprendre quoi que ce soit cinq minutes à peine après nous avoir enfermé dans la salle avec lui et déclaré ‘’tant que toutes ces caisses de vins ne seront pas finies, nous ne sortirons pas d’ici’’ ! », regrette le conseiller national et président de l’Association suisse de locataires (ASLOCA), Carlo Sommaruga, lequel affirme, du reste, que pisser dans un violon eût probablement mieux servi la cause des locataires que de participer à cette beuverie financée par le contribuable.

Statut quo, donc, concernant la thématique du logement. Bon et puis, après tout, si vous êtes trop pauvres pour payer votre loyer abusif ou pour acheter un bien immobilier, vous n’avez qu’à arrêter de l’être. Avec de la bonne volonté, paraît-il*, c’est plutôt facile.

La Rédaction.

*Sources : le Centre, le PLR, l’UDC et tous les autres micro-partis de droite.

Guy l’avait promis, Guy l’a fait : plusieurs parties prenantes, à savoir les représentants des locataires, des cantons, des villes, des communes, l’Abbé Pierre, le Pape François – Amen –, Afida Turner, un sdf trouvé dans les rues de Berne – et non à la rue de Berne, nuance – ainsi que des secteurs de la construction et de l’immobilier se sont réunis hier, dans la journée, afin d’échanger à propos de la pénurie de logement et de l’explosion des loyers que connaît actuellement la Suisse. L’occasion de trouver des solutions concrètes comme le blocage des prix ou encore l’expropriation de tous les propriétaires fonciers au profit de l’État qui aurait alors tout loisir de construire, de rénover et d’entretenir le parc immobilier helvétique de manière cent mille fois plus efficace que tous les petits particuliers et grandes institutions privées aux poches remplies d’oursins.

Tels ne furent cependant pas les sujets abordés. Le mot logement ne fut, à dire vrai, pas prononcé plus de la fois qu’il fallut pour dire à son sujet qu’il n’y a pas « le feu au lac ». À la place, les discussions eurent plutôt trait à la pluie, au beau temps ou encore à ce giron durant lequel le patron de l’économie, de la formation et de la recherche finit nu comme un ver au milieu d’un champ. Fut aussi narrée cette autre fête de village durant laquelle Guy Parmelin se rappela avoir « sauté la grosse Suzette » alors que celle-ci était convoitée par le mâle alpha et lutteur suisse du coin, lequel avait du reste promis qu’il ratatinerait quiconque s’approcherait de sa promise. Celui-ci en profita alors pour adresser un tacle à la jeunesse, qui, d’une part « ne baise plus » et, d’autre part, « ne fait que se plaindre alors que la Suisse est très un beau pays ! »

Cela étant, personne, pas mêmes les milieux immobiliers qui sont pourtant comme cul et chemise avec Guy Parmelin, n’eut l’occasion d’en placer une durant les trois heures que durèrent la réunion bien évidemment tenue à huis clos afin d’éviter les curieux ainsi que la disparition des douze caisses de vins apportées personnellement par le conseiller fédéral. Pourtant, « ce n’est pas faute d’avoir essayé de lancer la discussion sur le contrôle des loyers, mais Guy Parmelin ne parvenait déjà plus à articuler ni à comprendre quoi que ce soit cinq minutes à peine après nous avoir enfermé dans la salle avec lui et déclaré ‘’tant que toutes ces caisses de vins ne seront pas finies, nous ne sortirons pas d’ici’’ ! », regrette le conseiller national et président de l’Association suisse de locataires (ASLOCA), Carlo Sommaruga, lequel affirme, du reste, que pisser dans un violon eût probablement mieux servi la cause des locataires que de participer à cette beuverie financée par le contribuable.

Statut quo, donc, concernant la thématique du logement en Suisse. Bon et puis, après tout, si vous êtes trop pauvres pour payer votre loyer abusif ou pour acheter un bien immobilier, vous n’avez qu’à arrêter de l’être. Avec de la bonne volonté, paraît-il*, c’est plutôt facile.

La Rédaction.

*Sources : le Centre, le PLR, l’UDC et tous les autres micro-partis de droite.

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