La nouvelle n’est pas étonnante étant entendu les stratagèmes dont usent les garants financiers de la santé publique pour évaluer les risques associés à nos comportements problématiques. En effet, si ces derniers prévoient d’ores et déjà la sortie d’une application permettant de mesurer le taux d’alcoolémie de ses usagers en temps réel – et ainsi d’obtenir une « réduction » des primes pour ceux qui parviennent à rester sobre plus de vingt-quatre heures d’affilées – ils innovent aujourd’hui tout autrement, en partenariat avec l’office fédéral de la santé publique, afin d’analyser le sang des individus pour savoir s’ils ont contracté une IST.
Pour ce qui est des sanctions, tout individu qui aura contracté une maladie sera puni d’une semaine de pilori en lieu et place d’une statue déboulonnée pour son passé tendencieux. À Neuchâtel, par exemple, il s’agira de la place Pury.
Si vous prenez un gramme de C, on le saura. Si vous ne respectez pas votre grand-mère, on le saura aussi. (le type qui lit vos données)
Mais ce n’est pas tout ! À l’avenir, les assureurs prévoient de décliner l’utilisation des échantillons de sang récoltés pour permettre la prise d’autres mesures concrètes. Un peu trop de cholestérol dans le sang, et ce n’est plus une boîte de nuggets que vous pourrez acheter au McDonald du coin mais bien une salade synthétique qui vous permettra de réduire votre consommation en produits gras.
Dans sa phase d’essai, le système est d’abord prévu sous forme d’incitation. Les personnes qui accepteront de s’équiper d’une puce électronique analysant pourront ainsi profiter d’une réduction substantielle de leurs primes maladies à hauteur de 0.001% ! Avantageux quand on connaît la facture mensuelle des coûts de la santé des Suisses.
La Rédaction.
Sondage d’opinion, combien de rapports sexuels entretiennent les Suisses quotidiennement ?
a. 0.00000
b. 3.14159265359
c. Plus de 1000
d. Je n’ai besoin d’aucun garçon pour m’épanouir
