Un jeune de 15 ans s’est grimé en Jean-Luc Addor lors de la journée déguisée de son établissement scolaire, mercredi dernier. Ce dernier évoque une boutade. La direction n’annonce aucune sanction.
Un adolescent de 15 ans s’est rendu à l’école grimé en Jean-Luc Addor mercredi dernier à Sion, lors d’une journée déguisée organisée par son école pour fêter la fin des cours. S’il évoque une « boutade », son geste a choqué plusieurs de ses camarades et parents d’élèves antiracistes, révèle une enquête de la RTS diffusée dimanche soir.
« Jean-Luc Addor, ce n’est pas un personnage comme les autres. Il like quand même un sacré paquet de merdes néonazies (ou associées) sur Twitter. Or, à en croire la méthode Besson qui a déjà servi à épingler de nombreux crypto-terroristes marxistes comme Mountazar Jaffar mais également des personnes beaucoup plus respectables comme Christelle Luisier, cela voudrait signifier que Jean-Luc est un adorateur du troisième Reich », témoigne un élève dans le 19h30. « En vrai c’est marrant, mais il y a aussi l’histoire derrière le personnage, qui est moins drôle », confie un autre jeune. Quant aux parents d’élèves, ce sont moins les affinités de Jean-Luc avec le national-socialisme – NDLR : pour qui ils nous révèleront plus tard avoir voté – que le fait que, déguisé en lui, leurs enfants n’ont véritablement aucune chance de faire perdurer leur lignée qui les dérange. « On ne va pas se mentir, il est pratiquement impossible de choper sous l’apparence de Jean-Luc. Or, j’aimerais bien que ma fille se trouve un bon parti », déclare ainsi un père de famille bien sous tous rapports.
Un proche de l’élève en question évoque un pari. « On l’a mis au défi le week-end dernier et il l’a relevé avec succès », explique ce dernier qui précise néanmoins que, ayant eu le choix entre se déguiser en Adolf Hitler ou en Jean-Luc Addor, le plaisantin a délibérément choisi JLA car il le trouvait plus représentatif du racisme et de la xénophobie ambiante encore que son mentor. L’établissement scolaire valaisan ne devrait pas prendre de sanctions particulières à l’égard de ce jeune homme. « Jean-Luc est un copain », précise son directeur. « Pour nous, c’est donc plutôt bel un hommage vis-à-vis de cet homme qui fait tout pour que le Valais et la Suisse demeurent ce qu’ils sont depuis toujours, à savoir un refuge pour les racelards de tous les pays – NDLR : unissez-vous ! »
La Rédaction.
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