Genève

Victime d’un accident de la route, l’Éléphant dans la Canette renommé « Éléphant dans la Twingo »

L’Éléphant renaît de ses cendres après avoir été lâchement défoncé par une conductrice aux penchants suspicieux pour les bouteilles de la Rue de l’école-de-médecine. 

Destruction créatrice, lançait Joseph Stali… Schumpeter dans l’ouvrage qui orne la bibliothèque de tous les élus PLR du canton – Capitalisme, Socialisme et Démocratie. L’accident – ou plutôt la précipitation d’une conductrice qui n’a pas eu le temps ni l’envie de trouver une place de parking avant d’écluser sa mousse – en est un exemple. 

De destruction, d’abord, avec une attaque à la voiture armée aussi lâche qu’éclair. Bilan : la vitrine du troquet défoncée et un coup de froid pour les fidèles ivrognes qui se trouvent alors au bar désormais « ouvert » sur la chaussée. Par solidarité, ceux-ci finissent leur consommation et en ajoutent même à leur ardoise. 

De création, ensuite, parce que l’incident surgit comme une opportunité de tirer parti du malheur des autres, comme il est de coutume dans la cité de Calvin. Or, le patron de l’Éléphant se trouve être un fan invétéré de Colonel Reyel, auteur, compositeur et chanteur du titre primé à multiple reprises : Aurélie, qui n’avait alors que 16 ans et utilisait sa Twingo pour concrétiser des pensées pas très catholiques. Mais là n’est pas l’objet de sa réflexion, bien que l’idée en soit toute proche. Celui-ci souhaiterait, selon des informations que nous ont transmises les équipes du Gorafi, renommer son établissement l’Éléphant dans la Twingo. Ainsi, affirme-t-il, le coup de pub de cet incident pourrait être retourné à son avantage, car la firme Renault serait obligée de mettre en avant le seul et unique hommage international recueilli par sa célèbre voiture.  

La Rédaction. 

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