France

Marine le Pen demande l’asile politique en Suisse

Humiliée, écrasée, piétinée, foulée au pieds par Emmanuel Macron et ses éléments de novlangue managériale, Marine le Pen a décidé de fuir son propre pays. Comme c’était à prévoir, elle demande l’asile politique à la Suisse, paradis des gens comme elle.

Nul n’est prophète en son pays. Mais Marine Le Pen est très écouté en Suisse, où pléthore de belles personnes – pas esthétiquement, car elles sont toutes moches, hélas ! – parmi lesquelles Yves Nidegger, Jean-Luc Addor, Michaël Buffat, Marco Chiesa et Andreas Glarner, pour les plus connus, considèrent la candidate du Rassemblement National à l’élection présidentielle comme une figure tutélaire dont il s’agit de s’inspirer pour asseoir ses idées et ses fesses sur les bancs des différents Parlements nationaux, cantonaux et communaux. 

Une admiration qui leur est bien rendue par la finaliste du deuxième tour de l’élection française, puisque, dans un tweet publié en 2016, celle-ci rendait déjà hommage à l’UDC suisse en déclarant que les élus du parti agrarien participaient de la même « passion » que les membres du Rassemblement national, notamment pour les renvois forcés en catapulte, moyen au combien efficace et efficient lorsque la personne en situation irrégulière, comme on dit dans le jargon des racistes qui se cachent sous la neutralité du langage, provient d’un lieu situé à moins de 300 kilomètres des frontières du pays où il a demandé l’asile. 

Une passion qui aujourd’hui la pousse à entreprendre une « démarche préventive de demande d’asile politique » en Suisse, dans l’éventualité de sa défaite contre Emmanuel Macron, demain à 20 heures. En effet, « s’il est élu », déclare la candidate RN, « il y a de grandes chances que je sois pourchassée ! ». De radoter ensuite durant quelques minutes avant d’ajouter : « que voulez-vous ! C’est le propre de l’opposition, de celles et ceux, comme moi, qui ‘’dérangent’’ d’être pourchassés par le système ». Ok boomer

De leur côté, ses amis suisses ont prévu de faire tout ce qui est en leur pouvoir l’aider dans sa démarche : « nous sommes en train de voir si nous pouvons lui obtenir un permis S », explique ainsi son ami Marco Chiesa. « Elle est blonde. Elle est grande. Elle est d’ores et déjà quasiment battue par son puissant adversaire. Son seul défaut de ne pas posséder la nationalité ukrainienne ! Or, il s’agit de prouver que la réélection d’Emmanuel Macron est une menace impérieuse pour la vie de Marine Le Pen et le tour est joué ! Je ne sais pas moi, on pourrait inventer que Macron a menacé de lui envoyer Gabriel Attal pour la découper en Apéricubes ou que Gérald Darmanin la harcèle en lui envoyant des déclarations d’amours par SMS ». De conclure : « de toute manière, quand il s’agit de la situation de personnes fortunées, le Secrétariat d’État aux migrations est moins regardant et plus prompt à faire des entorses à son règlement ». Voilà qui est de bon augure pour le rejeton abhorré, le schwarz Peter de la famille Le Pen.  

La Rédaction. 

Illustration : “Marine Le Pen à la conférence de presse du lancement de la campagne municipale” by julien.lico is marked with CC BY-SA 2.0.

 

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