Politique

Béatrice Métraux sort de la ZàD pour reprendre la présidence du PLR genevois

A défaut de sortir du bois, puisqu’il n’y en a plus sur la colline du Mormont, Béatrice Métraux est sortie hier soir de la carrière où elle minait quelques métaux lourds pour s’ériger en gardienne des Libertés et de la justice sociale. 

Tandis que deux odieux personnages demeurent perchés dans les arbres de la colline du Mormont telle une famille d’orangs-outangs faisant front face aux bulldozers avançant inéluctablement pour défricher leur habitat, Béatrice Métraux n’est pas sortie du zoo mais de la carrière où elle s’affairait à miner le fruit de la terre pour y découvrir, sait-on jamais, quelque chose qui vaille la peine qu’elle s’en donne. 

Pour l’occasion, point de débat sociétal sur la légitimité des mouvements écologistes non-violents s’inscrivant cependant dans une certaine radicalité menaçant l’ordre établi. Non, Béatrice n’est pas de cet acabit et son devoir de fidélité au conseil d’État vaudois surpasse largement ses convictions idéologiques islamo-écologistes qui s’arrêtent là où commence l’échelle de traitement des plus hauts fonctionnaires du canton. 

Or, si Béatrice Métraux a lâché son charbon, c’est pour candidater à la présidence du PLR genevois animé de quelques bisbilles et où les coups de binious dans le dos ont succédé aux traditionnelles et chaleureuses poignées de main viriles entre hommes blancs bien portants et pourtant convaincus d’habiter un monde déliquescent. La conseillère d’État vaudoise, selon des propos rapportés par notre rédaction itinérante installée aux côtés des forains de la plaine de Plainpalais, ne se reconnaitrait plus dans les valeurs portées par son parti. Elle n’en pourrait plus, de surcroît, de faire semblant d’aimer le halloumi et le humous. Enfin, elle honnirait le devoir de rouler en vélo électrique dans les rues de Lausanne qu’elle jugerait bien trop pentues… 

Bref, comme il n’est jamais trop tard pour réaliser son chemin de Damas, Béatrice, selon des rumeurs lancées par nous-mêmes, parcourra à pied nu et sur quelques tapis de braise parfois, le chemin entre le siège des Verts lausannois et celui du PLR genevois où elle sera sans doute accueillie d’un bon œil torve de la part de ses vis-à-vis. Après tout, ce ne sont pas de mauvais bougres. 

La Rédaction. 

Illustration : “Eclépens” by timtom.ch is licensed under CC BY-NC-SA 2.0

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