Contrairement à leur gourou Elon Musk, Les libéraux-radicaux suisses n’envisagent pas une seule seconde d’utiliser des stratagèmes pour rémunérer indirectement les électeurs afin de glaner des voix. Trop pingres, ils proposent même que vous les payiez pour voter pour eux.
Plus que deux semaines avant le dénouement électoral américain au terme duquel le monde saura enfin qui de la libérale-autoritaire Kamala Harris ou du redneck néo-fasciste Donald J. Trump succédera au vieux croulant Joe Biden dans la mission libéralisatrice et civilisatrice du monde.
Si la victoire n’est encore acquise ni à l’une ni à l’autre, l’autre pourrait cependant faire pencher la balance en sa faveur. Et pour cause, soutenu par le propriétaire d’une fabrique de grosses bagnoles – 3 tonnes en moyennes, mais électriques ! – et d’un réseau social où affluent les plus belles personnes que comptent l’humanité, le candidat Donald Trump gagne du terrain. Or, loin de s’être contenté de lui offrir un SUV électrique, Elon Musk s’amuse désormais à rémunérer indirectement les électeurs à hauteur de quelques dizaines de dollars pour qu’ils signent sa pétition sur la liberté d’expression et le droit de porter des armes ; pétition qu’ils ne sont en droit de signer qu’à condition qu’ils s’inscrivent sur la liste électorale de leur État… Une « zone grise » pour les experts en droit constitutionnel américain. Musk ne paie en effet pas directement les gens pour voter républicains, ce qui serait contraire à la loi, mais les conduit gentiment vers les urnes, comme un chien conduirait un aveugle ou un phare le bateau perdu dans la nuit.
À l’international, l’initiative fait des émules. Plusieurs formations à l’instar du Rassemblement national, de Renaissance, de l’Union démocratique du centre (UDC), d’Alternative für Deutschland (AFD) ou encore des conservateurs britanniques envisagent en effet de débloquer des fonds ou de motiver un de leurs mécènes milliardaires pour mettre en place une telle campagne d’incitation à se rendre aux urnes et y glisser un bulletin à leur nom. En fait, tous les politiciens de renom et de métier pensent qu’il s’agit d’une excellente idée pour « convaincre » la population qu’ils ont eux-mêmes précarisé durant leurs années au pouvoir. Tous, sauf les pingres de service, nommément les libéraux-radicaux suisses. « C’est intéressant, mais l’argent est bien mieux dans nos poches », s’est ainsi exprimé son président Thierry Burkart. Et d’ajouter, sûr de lui et du futur de son parti qui ne fait que de perdre des plumes à mesure que les Suisses comprennent qu’il n’a jamais représenté les intérêts que d’une petite minorité de gens aisés : « Attendez, d’ailleurs c’est vous qui devriez nous payer pour voter pour nous ! » Riche idée pour quelqu’un d’aussi pauvre d’esprit.
La Rédaction.
