Culture

Ces artistes qui ont fait “vibrer” Darius Rochebin sur le plateau de “Pardonnez-moi” (1).

Darius Rochebin, le Claire Chazal du journalisme suisse romand, revient sur deux décennies d’artistes se succédant dans le sommier de “Pardonnez-moi”. Il évoque les chanteuses et chanteurs qui ont marqué sa conscience et nous fait part de ses meilleures anecdotes à leur sujet. Maestro !

  1. Céline Dion – Sans attendre (2012). S’il est une chose qu’il ne fallait pas attendre, c’est l’arrêt de la carrière de Céline Dion. Celle dont la production est aussi frénétique que le chihuahua de Pénélope Fillon a régalé notre Darius de sa douceur et de sa verve musicale. Un album que le ponte de la RTS aurait lui-même qualifié de « classique » avant même de l’avoir écouté. En même temps, avait-il vraiment envie de l’entendre ? 
  2. Stromae – Racine carrée (2013). Grand, élancé, maîtrisant parfaitement les sonorités. Nous ne voulons pas parler de Darius – bien qu’il possède certaines de ces qualités – mais bien de Stromae. L’artiste Belge, porté disparu depuis mais retrouvé par moments dans quelques nouveaux morceaux, avait accordé vingt six minutes de son temps précieux, discutant timidement de ses insécurités et de son artisanat avec notre Darius national, lequel avait rangé soigneusement l’autographe du premier dans sa poche-revolver s’empressant de le souiller de son divin fessier. Les deux hommes s’étaient alors quittés sur un opération non pas mathématique mais marketing : une bonne vieille poignée de main ; geste désormais révolu depuis l’installation définitive du tristement célèbre « covid-19 » dans la cité de Calvin.  
  3. Patrick Bruel – Alors regarde (1989). Non Patrick n’est pas mort, bien qu’il n’ait jamais été très vivant non plus. Ses chansons apparaissent tout de même dans les coups de cœur de notre journaliste préféré qui n’en départit pas de casser sa voix sous la douche en écoutant les anthologies de l’éternel séducteur. Rendez-vous dans dix ans pour un nouvel échange entre les deux grands hommes. Qui sait, celui qui compile les vies de chanteur, acteur, compositeur, interprète et joueur de poker sera peut-être devenu pizzaiolo ou bien thanatopracteur ! Une chose est sûr, dans tous les domaines qu’il pratique, Patrick est programmé pour briller, quelles qu’en soient les difficultés. 
  4. Julien Clerc – À nos amours (2017). C’est « ma préférence à moi », déclare Darius en se fendant d’un sourire. 
  5. Enrico Macias – Enfants de tous pays (1967).  « Ah quelles sont jolies les filles de Genève ! ». C’est en ces mots aussi puissants que Rocky Balboa mais pourtant aussi simples que la phrase préférée de notre conseiller fédéral fétiche, Alain Berset, que se serait exprimé Enrico Macias lors de sa venue dans le berceau du protestantisme. Sur le divan de Darius, il aurait ajouté : « j’aurais dit adieu à mon pays pour me faire citoyen du votre, dussé-je pour cela mendier l’amour de l’une de vos femmes pour obtenir mes papiers ». L’enfant de tous les pays aurait par la suite envouté notre journaliste préféré de l’une de ses chansons fabuleuses dont lui seul connaît les secrets de conception.

La suite des coups de cœur de Darius vendredi prochain…

La rédaction.

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