Banques, études d’avocat et surtout cabinets de conseils seront fermés lundi prochain, en hommage à la démission d’Alain Berset du Conseil fédéral.
Elle est loin la période où Alain Berset annonçait la fermeture des commerces non essentiels. Et pourtant, tout le monde s’en souvient comme de son premier herpès. Une période aussi douloureuse que ce dernier,d’ailleurs, puisque privés de leur seul moyen de socialisation après leur journée de douze heures, de nombreux Suisses empêchés d’échanger les quelques mots d’usage avec leur caissier avaient terminé dans un état de détresse avancé, voire de dépression.
Pour la Confédération, cela n’est toutefois que de l’histoire ancienne et tous les troubles inhérents à la période covid sont désormais derrière nous. En tout cas a-t-elle sciemment choisi d’ignorer les conséquences potentielles de ses actes en décrétant, lundi prochain, la fermeture de tous les commerces non essentiels – parmi lesquels, évidemment, les bureaux d’avocats, les banques et surtout les cabinets de conseils – en l’hommage au départ de celui qui avait annoncé cette mesure en premier il y a de cela deux longues années. « Sauf à demander aux femmes de travailler encore deux années de plus ou à relever une nouvelle fois la TVA, c’était le moins que nous pouvions faire ! », soulignent à cet égard ses futurs anciens collègues du Conseil fédéral. « Nous espérons du reste que cela le réjouira ! », ajoutent ces derniers.
Contacté par notre Rédaction, Alain Berset a indiqué que cette décision l’ennuyait toute de même un peu : « Je ne travaille jamais le lundi et j’avais des trucs à faire, comme les courses où mes contours chez Jean-Louis David. Cela ne m’arrange donc pas mais je m’en accommoderai. Au pire j’emprunterai la Merco du Conseil fédéral pour me rendre chez Schwarzkopf, en Allemagne. »
La Rédaction.
