Même la délégation chinoise trouve injuste sa domination sans partage sur ces Jeux olympiques. Elle équipera, cela étant, ses athlètes de puces moins performantes afin de laisser des chances de médailles aux autres pays.
Déjà treize médailles d’or pour la Chine et logiquement la première place du classement des JO de Paris pour cette nation qui n’en finit pas de briller et d’exploser tous les records. Que ce soit à la natation, au plongeon, au tir ou encore au tennis de table, la république populaire domine en effet largement cette première semaine des Jeux olympiques. Mais alors que la compétition doit encore durer une dizaine de jours, la délégation chinoise a annoncé ce matin qu’elle équiperait désormais ses athlètes de puces moins performantes afin de laisser des chances de médailles aux pays qui ne bénéficient pas de la même avance technologique qu’elle. « Ne pas adapter le niveau de nos athlètes à celui du commun de mortels aurait été totalement injuste pour les autres nations », a ainsi révélé la délégation chinoise dans un communiqué transmis au Comité International Olympique (CIO) et à la presse internationale.
Pour les autres Etats – et surtout pour la Suisse – c’est un soulagement. « Nous avons désormais une petite chance de refaire une médaille de bronze », a pour sa part communiqué le porte-parole de Swiss Olympic dont les espoirs reposent désormais entièrement sur les chimistes responsables de la préparation des boissons de Stefan Küng et de Marc Hirschi, lesquels concourent aujourd’hui en cyclisme sur route. Reste que la Chine devrait encore être favorisée par la programmation génétique de ses athlètes fabriqués en laboratoire et sur laquelle elle « ne peut pas agir » puisqu’il s’agit ici de « capacités physiques surnaturelles naturelles. » Dommage pour les Helvètes.
La Rédaction.