Football

La mafia calabraise admet qu’elle a peur de la Swiss Football League

Réagissant à la polémique suscitée par Mario Balotelli, la ‘Ndrangheta a admis avoir peur de la Swiss Football League. Selon l’organisation originaire de Calabre, l’ancien joueur de la Squadra Azzura s’est mis dans un sacré pétrin en manquant de respect à la mafia des mafias. 

Quand elles ne sont pas clairement définies par des organigrammes, les hiérarchies sont informelles. Or, depuis le début de la semaine, on en sait un peu plus sur celle des mafias européennes dont font notamment partie la Cosa nostra, la Camorra, la ‘Ndrangheta et – cela n’est désormais plus une surprise pour personne – la Swiss Football League.

La Swiss Football League qui serait crainte par toutes les autres mafias, selon des membres de la ‘Ndrangheta qui ont accepté de témoigner anonymement dans les colonnes de la Biturne de Genève. « Vous n’imaginez même pas ce à quoi ils sont prêts pour faire de l’argent et garder le contrôle ! », raconte Luigi*. « Ce sont des grands malades ! Des fous ! Des déglingos ! Même nous nous avons peur d’eux ! », redouble Mario*. 

Selon les informations que nous avons pu obtenir, la Swiss Football League se livrerait en effet à de nombreuses activités pour le moins douteuses sinon totalement illégales et ce depuis sa création en 1897. « Corruption, usure, enlèvements, assassinats. Tout ça se sont des crimes encore soft pour la Swiss Football league », explique ainsi Gianmarco* membre pour sa part de la Camorra. D’ajouter : « La SFL, c’est elle qui tient les ficelles : il n’est pas un puit de pétrole ou de gaz qui soit foré sans que ses dirigeants en soient informés ; pas un champ de panneau solaire qui soit décidé sans qu’elle en donne son aval ; il n’est pas non plus une mine de cobalt qui soit ouverte sans que ses dirigeants négocient préalablement une commission. Pour faire simple, partout où il y a de l’argent, il y a aussi la Swiss Football League ! »

Grâce à son immense fortune la SFL achèterait également le silence des politiciens locaux, fédéraux et internationaux. « Personne ne peut rien contre elle ! », prévient Luigi. « Avant même que vous n’envisagiez de la dénoncer ; avant même que vous pensiez à elle, la Swiss Football League vous a dans le collimateur. Alors là, soit vous disparaissez, soit des journalistes comme Loïc Reffet vous invitent à redescendre. C’est le signal que vous avez dépassé les limites et que, pour vous, les problèmes ont commencé », ajoute le grand plombier filiforme à la salopette verte. Selon toute vraisemblance, Mario Balotelli devrait ainsi bientôt disparaître sans laisser de traces. Gageons cependant qu’il sera retrouvé d’ici une dizaine d’années au fond du lac des Dix, les pieds coulés dans un bloc de béton.

La Rédaction. 

*Nom d’emprunt

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