Genève

La Ville licencie un fonctionnaire qui aurait essayé de bosser plus de 4h par jour en période estivale

Un fonctionnaire qui a essayé de travailler plus de quatre heures par jour a été immédiatement révoqué par la Ville de Genève. Cette dernière justifie sa décision par « l’attitude scandaleuse » de son collaborateur qui donnait un « mauvais exemple » à ses collègues ainsi qu’une « mauvaise image » de l’administration communale.

À Genève, un fonctionnaire qui aurait essayé de bosser effectivement les huit heures qu’il doit normalement à la Ville en raison du contrat de travail qui le lie à dernière a été licencié sans avertissement au terme d’un entretien d’évaluation avec le service des ressources humaines, a appris ce matin la Rédaction de la Biturne de Genève. 

Ce « fou à lier », tel qu’il est décrit par plusieurs de ses supérieurs, aurait en effet tenté de travailler plus des quatre heures journalières préconisées depuis la nuit des temps par la Ville durant la période estivale allant de début juin à la mi-septembre. Ce faisant, il aurait donné un « très mauvais exemple » à ses collègues. Pire, il aurait même « incité » plusieurs d’entre eux à sortir de leur hamac ou à interrompre leur sieste pour se remettre au travail. 

Attentive, la direction des ressources humaines a néanmoins pu agir avant que le « dégât d’image » de l’administration communale ne soit irréversible. « Tout naturellement, nous l’avons convoqué et nous lui avons demandé pourquoi il s’était mis en tête d’abattre complètement la pile de dossiers qui se trouvait sur son bureau. Il a alors essayé de se justifier, mais il était complètement désorienté. Par exemple, il a dit que nous étions au service des citoyens, que nous devions traiter leurs demandes, etc., etc., brefs des trucs complètement imbitables quoi ! Alors je l’ai viré. Heureusement l’affaire ne s’est pas trop ébruitée dans les médias, mais nous ne sommes pas passés loin du scandale ! »  

Contacté par notre Rédaction, l’homme n’a pas souhaité alimenter les rumeurs qui entourent son licenciement qu’il décrit néanmoins comme « injustifié » et « abusif », étant entendu qu’il « voulait juste faire son travail ». En réponse à ces accusations, le service des ressources humaines de la Ville a simplement commenté que, si son ancien collaborateur n’était pas content, il n’avait qu’à aller voir dans le secteur privé s’il pouvait y trouver du travail en traversant la route.

La Rédaction. 

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