Genève

La Ville met en place un numéro vert pour informer en direct des violations des droits de l’homme au Qatar

Dos au mur après que Neuchâtel, Lausanne et Vevey ont cancel les matchs de la Coupe du monde, la Ville de Genève n’a cependant pas cédé à ces élucubrations wokistes. À la place, elle ouvrira un numéro vert pour que les spectateurs puissent, s’ils le souhaitent, être informés en temps réel des violations des droits humains au Qatar lorsqu’ils regardent les matchs sur la fanzone.

S’il y a des villes qui entreprennent d’endosser un tant soit peu leurs responsabilités vis-à-vis de la situation catastrophique eu égards à l’écologie, aux droits humains et au bon vieux sens commun comme on l’aime que constitue la tenue d’un mondial de football dans un pays désertique ayant réduit sa main d’œuvre en esclavage au vu et su de tous, il y en a d’autres, à l’instar de notre bonne vieille Ville de Genève, qui, parce qu’elles sont tenues par des contrats de type « débile » qu’elles n’osent ni dénoncer ni renégocier en leur défaveur – ce qui aurait au moins le mérite de leur donner une bonne leçon et de les inciter à ne pas reproduire les mêmes erreurs – font preuve, dira-t-on, d’une imagination confinant à l’admiration pour se sortir des impasses dans lesquelles elles s’engouffrent toute seules. 

Ainsi, pour surajouter aux pertes financières de sa fanzone ratée car probablement boycottée par une bonne partie de la population, la Ville de Genève tient non seulement à organiser une grande campagne de communication mais aussi à la création d’un numéro vert afin d’informer en temps réel des violations des droits humains au Qatar.

Ce faisant, la Ville de Genève entend non pas verser dans le « déni » mais dans une nouvelle technique inspirée et inspirante dénommée le « ni-ni » qui consiste à ne froisser ni l’un ni l’autre et, dans le cas d’espèce, à essayer de concilier à la fois les intérêts de ceux qui aiment se les geler au vent en plein mois de novembre-décembre et de ceux qui, comme la frange islamo-marxiste du Parti socialiste et les vrais·es Verts·es – NDLR : c’est-à-dire ceux qui n’épousent pas le libéralisme économique ; oui, il en existe mais c’est rare –, ont d’ores et déjà pris le parti de boycotter cette Coupe du monde presque aussi infâme que Gérald Darmanin. 

L’avenir nous dira s’il se sera agi d’une stratégie payante sur le plan politique. 

La Rédaction. 

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