Suisse

Le Conseil fédéral rend illégal de dire « à l’année prochaine » à partir de minuit ce soir

Soucieux non seulement de la santé mentale de ses concitoyens mais également de la santé physique de Mireille de la compta’ qu’on a tous déjà eu envie de frapper alors que nous quittions le bureau un dernier vendredi de mois de décembre et qu’elle nous lançait en souriant « à l’année prochaine ! », le Conseil fédéral a adopté une ordonnance interdisant à tout un chacun de prononcer cette phrase à partir de minuit ce soir. Ce dernier espère ainsi diminuer les violences qui ont tendance a augmenter en cette période de l’année.

Comme chaque année un peu avant la nouvelle qui promet de détériorer encore plus les conditions des moins bien lotis au profit des nantis, le Conseil fédéral à récemment sorti ses cartes de vœux révélant les goûts plus ou moins douteux de ses membres qui sont aussi – hélas ! – les sept têtes pensantes de notre beau pays. Dont acte. En revanche, c’est sans doute la première fois depuis qu’un idiot a inventé la blague : « à l’année prochaine ! », qu’un gouvernement prend des mesures aussi radicales à l’encontre de toutes les Mireille de la compta’ et de tous les Fabieng des ressources humaines dont c’est la plus grande passion de la faire à toute le monde, le dernier vendredi de chaque mois de décembre.

En début de soirée, le Conseil fédéral a en effet adopté une ordonnance interdisant à tous les Suisses de prononcer ces trois mots, dans cet ordre précis, entre le 30 décembre et le 31 décembre 2023. Selon lui, cette restriction de la liberté d’expression se justifie de la manière suivante : « Nous avons remarqué que, à cette période de l’année, de nombreux comptables ainsi que de nombreux responsables des ressources humaines décédaient dans d’atroces souffrances, souvent poussés dans les escaliers ou défenestrés de leur bureau avec vue, et que cela n’avait rien à voir avec leur mal-être mais plutôt avec cette boutade qui, excusez-nous du terme, est vraiment nulle à chier », explique le Conseil fédéral dans le texte qui accompagne l’acte législatif. « Cela étant, nous ne pouvions rester sans rien faire ! », ajoute ce dernier. En effet : « Il en allait non seulement de la santé mentale de centaines de milliers de Suisses qui subissent chaque année cette vanne de merdre mais également de la sécurité de toutes les Mireille et de tous les Fabieng qui, si leur comportement appelle sûrement une bonne tarte, ne méritent toutefois pas la mort pour si peu », précisent également les sept sages. Et de conclure leu raisonnement : « Voilà donc pourquoi nous interdisons de prononcer ces mots à compter de ce soir minuit et ce jusqu’au 1e janvier. »

Pour faire respecter cette règle d’exception, le CF compte du reste sur une tradition toute helvétique : la délation. « Si vous êtes victime d’un ‘’à l’année prochaine’’ ou que vous avez vent de quelqu’un qui en aurait abusé, n’agissez pas seul ! », recommandent ainsi nos ministres. « Appelez plutôt la police ! Celle-ci interviendra alors rapidement pour maîtriser Mirelle ou Fabieng. Avec le taux de criminalité qu’on a en Suisse, ils n’ont que ça à faire de toute façon . »

La Rédaction.

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