Culture

Le Cycle d’orientation de Gampel lance un programme d’échange avec la Nouvelle École Coranique de Kaboul

Alors que le monde entier s’inquiète du retour au pouvoir des Talibans en Afghanistan, la direction du Cycle d’Orientation de Gampel (VS) veut voir les choses autrement. Elle a lancé un tout nouveau programme d’échange linguistique afin de cultiver une passion commune aux deux écoles : la nécessité civilisationnelle fondamentale que les femmes cachent leur nombril.

Profitant de l’effervescence internationale provoquée par la conquête de l’Afghanistan par les talibans et la débandade des États-Unis, ce pays sataniste dans lequel les jeunes filles en fleurs veulent toutes ressembler à Kim Kardashian, l’école secondaire de Gampel a saisi l’occasion de lancer un tout nouveau programme d’échange culturel qui doit prouver au monde entier que le Valais n’est pas si fermé d’esprit qu’il ne le laisse paraître à chaque dimanche de votations.

La Nouvelle École Coranique de Kaboul (NECK – allusion discrète à l’endroit du corps sur lequel sont pratiquées les décapitations des élèves arrivées plus de cinq minutes en retard au cours de poterie, ndlr.) vient d’être bâtie sur les cendres du McDonald de la ville, et présente un programme pédagogique prometteur à l’égard des jeunes filles.

« Il s’agit d’une véritable opportunité de bâtir des ponts entre nos deux cultures autour des choses qui nous rassemblent, plutôt que de nous opposer sur ce qui nous sépare », explique Roger, surveillant de la récré au CO de Gampel et numéro deux de l’école. « Alors oui, c’est clair, personne dans l’école ne comprends vraiment leurs traditions à ces zozos, surtout quand ils refusent de manger du saucisson. Mais chez eux au moins, les gamines ne s’habillent pas comme des petites putes dès l’âge de 15 ans », explique ce passionné d’éducation positive et de psychanalyse.

Autre élément important, la certitude que les élèves en échange à Kaboul ne seront pas vaccinés lors de leur séjour. Un avantage fondamental, estime Cathy, qui enseigne le français, l’astrologie et la musique. « Peut-être que la vie ne sera pas facile tous les jours là-bas, mais au moins, on ne violera pas leurs libertés individuelles en les obligeant à être des cobayes d’une thérapie génique expérimentale payée par Bill Gates », explique-t-elle.

“Deux étrangères au bout du monde, si différentes.
Deux inconnues, deux anonymes, pas provocantes
Bien éduquées, grâce aux sourates,
Et aux tenues adéquaaates”

(Extrait de la collaboration musicale entre les deux écoles)

Surprenant du coin de l’œil le haussement de sourcils quelque peu condescendant de notre insolent stagiaire, cette charmante quinquagénaire poursuit : « Oui, jeune homme, la vaccination obligatoire c’est du viol ! Et à Kaboul, nos élèves seront en sécurité à ce niveau-là ».

Par soucis d’intégrité, la Rédaction se permet toutefois d’exprimer quelques réserves quant à cette dernière affirmation.

La Rédaction.

Illustration : “Captain Miles Malone greeting a local farmer – Pioneering Vet clinic in Taliban country” by Helmandblog is licensed under CC BY-NC-ND 2.0

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