Economie

Le PLR lance une initiative pour défiscaliser les pourboires au restaurant

SUISSE – L’idée ne vient pas d’eux mais d’Emmanuel Macron, qui en a ras son couvre-chef de l’État de donner donner donner, sans jamais recevoir de cadeau fiscal en retour. En effet, le PLR souhaiterait, à l’instar du président de la République française, défiscaliser non seulement les montants généreusement offerts par les client-e-s qui philantropent mais aussi permettre aux serveur-euse-s de toucher la somme sans se faire spoiler par les gratte-papiers de l’Hôtel des finances. 

Aujourd’hui, les pourboires versés par carte bancaires, en nature ou en espèce sont automatiquement déclarés et imposés. « Or, cela représente l’équivalent du PIB de la Corée du Nord qui est gaspillé tous les ans dans les fêtes de fin d’année des fonctionnaires de l’État », déclare un élu PLR particulièrement friand de canard à l’orange et des entrecôtes du relais éponyme. « Tandis que si nous pouvions défiscaliser nos pourboires, cela nous laisserait autant d’argent à réinvestir dans l’économie locale, par exemple chez nos avocats fiscalistes ou chez nos banquiers ». 

Le parti libéral-radical espère que la mesure servira à motiver les employées de la restauration, lesquelles souffrent actuellement des regards libidineux et des remarques sexistes des clients qui se permettent de temps à autre de leur mettre une petite main innocente au derrière et de leur proposer des rencards dans les hôtels Ibis du coin, parfois des contrats d’escorting dont les élus assurent qu’ils se concluent dans le plus strict respect des quarante-deux heures de travail hebdomadaires des employées de la branche. 

« Cela va permettre d’augmenter le pouvoir d’achat des employé-e-s du secteur », a également argumenté le comité d’initiants avant d’ajouter que la prochaine étape pour baisser les charges – et la masse salariale – des hôteliers-restaurateurs serait d’amender le code des obligations pour faire en sorte que le salaire des employé-e-s ne soient plus payé qu’en pourboires. De conclure : « Ainsi leur travail sera-t-il rémunéré à la juste valeur de l’obséquiosité dont ils font preuve envers les client-e-s ».

La Rédaction. 

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