Politique

Mauro Poggia s’est enfin fait un ami à Berne

L’actuel conseiller aux États genevois s’est fait son premier ami à Berne, la semaine dernière. Contre toute attente, celui-ci est toutefois incapable de s’exprimer et ne possède pas de pouce opposé à ses quatre autres doigts mais des ailes. Ce dernier est également littéralement capable de chi*r sur ses adversaires politiques. 

« Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ! », tel a déclaré ce matin le vieux sage Mauro Poggia, lequel s’est réjoui, après un peu plus de trois mois passé dans la solitude et l’isolement le plus total à Berne, de s’être enfin lié d’amitié avec quelqu’un en la personne d’un pigeon de la place fédérale qu’il avait pris l’habitude de nourrir des restes du dinde-beurre qui constitue l’essentiel de son alimentation outre-Röstigraben. « Même si les règles lui interdisent de m’accompagner dans l’enceinte du bâtiment, je me sens désormais plus soutenu que je ne l’ai jamais été », a ainsi communiqué l’ancien conseiller d’État. En effet, « Maurice [NDLR : il s’agit du prénom donné par Mauro Poggia à son ami le pigeon] épie et me fournit des renseignements très utiles concernant mes adversaires. Ce matin, j’ai ainsi appris que Carlo Sommaruga avait mis une chemise rose tandis que, hier, Maurice est parvenu à dérober la liste de courses de Philippe Nantermod, lequel devait notamment passer à la pharmacie pour acquérir des petites pilules bleues », raconte le fier citoyen genevois. 

Là ne s’arrête toutefois pas le répertoire d’actions politiques du columbidae et nouvel ami de la coqueluche des Genevois de plus de soixante ans : « Après d’âpres débats à la chambre, j’envoie désormais systématiquement Maurice chier sur mes adversaires politiques », a ainsi révélé le ministre. Du reste, « comme je les perds tout le temps puisque, d’un côté, ma ligne politique ne s’inscrit nulle part et que, de l’autre, je dégoise tantôt un mot tantôt son contraire, le soutien psychologique de Maurice m’est très précieux ! », ajoute ce dernier. En effet, « voir le costume de Pirmin Schwander ou le tailleur de Petra Gössi souillés par les excréments de Maurice est pour moi une grande source de bonheur et de satisfaction », explique le citoyen le plus bruyant de Genève. « Honnêtement, je ne sais pas comment je tiendrais sans lui ! », va même jusqu’à affirmer Mauro Poggia.

Un belle histoire d’amitié, en somme. Espérons cependant pour Mauro que Maurice ne se fasse pas prochainement bêtement écraser par une des bagnoles auxquelles le premier voue tant d’admiration. 

La Rédaction. 

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