Monde

Pierre Menès tente d’embrasser Gérald Darmanin et finit en garde-à-vue

On n’embrasse pas le premier flic de France comme ça, c’est lui qui vous embrasse par procuration à l’aide de son bras armé et vengeur aussi appelé « les CRS ». 

C’est au tour de Pierre Menès de passer à la casserole, plus précisément de revoir les siennes étalées sur les réseaux sociaux. Ainsi va la vie pour les patriarches d’antan qui s’amusaient alors à soulever des jupes dans les ascenseurs, à embrasser des femmes carrément pas consentantes sur des plateaux, voire à pisser dans les bureaux de leurs ex. Ainsi, peut-être, les prochains ne seront-ils pas tentés de remarquer désobligeamment le décolleté plongeant de leurs collègues.  

Mais comme s’il ne suffisait pas que son comportement carrément problématique soit dénoncé, Pierre Menès, qui est à l’expertise footballistique ce que notre modeste canard déchainé est à l’enquête journalistique, Pierre Menès, disions-nous, est parvenu à doubler sa condamnation morale en place publique d’un séjour en garde-à-vue. En effet, bien décidé à entrainer du monde dans sa lourde chute, Pierre Menès aurait attendu Gérald Darmanin à la sortie du conseil des Ministres, hier soir, vers 18h heures, heure où le Français moyen a déjà allumé son poste de télévision pour regarder les Anges et entamé une fournée de Knacki… Pourquoi ? Et bien… Pour l’embrasser, lui aussi, comme il le faisait « au bon vieux temps » avec toute engeance féminine qui eut le malheur de se retrouver en plateau télé avec lui, un soir de grande audience. 

Sauf que… Sauf que Gérald Darmanin n’est le genre d’homme à se faire harceler – en général, c’est plutôt lui qui harcèle. Le cordon sanitaire de sécurité qui l’entourait au moment du drame l’avait également très bien compris. C’est pourquoi, un instant après que Pierre Menès se fut rué sur Gégé, un molosse et colosse de deux mètres saisit Pierrot par le colbac pour le disputer à coup de matraques véganes – c’est-à-dire en bois – et finir par le balancer dans un panier à salades aux côtés de SDFs à qui l’ont venait tout juste de déchirer la tente, non loin, place de la République. 

Pas de panique de toute manière, car pour sortir, de toute façon, il lui suffira simplement de chanter “Les Portes du Pénitencier” en hommage à ce grand homme viril parti trop tôt que restera à jamais Johnny Hallyday. </3.

La Rédaction. 

Illustration : “File:Pierre Ménès et Karl Olive.jpg” by Xavoun is licensed underCC BY-SA 3.0

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