Suisse

Sévice citoyen – 60% des Suisses se disent favorables à se faire manquer de respect dans un plan BDSM à envergue nationale

« Plus fort ! », « fais-moi mal ! » ou encore « bwbwbwbwww » (bruit d’une bouche obstruée par un bâillon), ces ordres, vous risquez de les entendre plus souvent à l’avenir – et surtout en dehors des bordels que vous visitiez jadis avec votre ami Pierin Vincenz. En effet, le comité d’initiative Sévice citoyen, composé majoritairement de calotins issus de feu le Parti démocrate-chrétien et d’une pléthore de libéraux-radicaux en costume qui, une fois celui-ci remisé, s’adonnent bien volontiers à des pratiques on ne peut plus libidineuses impliquant parfois martinet, plug et pinces à seins, vient de lancer la récolte des 100’000 signatures nécessaires à demander formellement au peuple s’il souhaite pratiquer « le sale » à échelle nationale.

Or, si l’on en croit la rapidité avec laquelle les Initiants récoltent lesdites signatures – 89’793/100’000 en moins de deux jours – la Suisse semble sur le point de se transformer en un « gigantesque lupanar », commentent les experts. Une certitude renforcée par un récent sondage énonçant qu’au moins 60% des Helvètes sont favorables à « se faire manquer de respect dans un plan BDSM d’envergure nationale », notamment pour « élargir leur horizon » et « vous savez quoi d’autre ». 

« Le Sévice citoyen obligatoire est une aubaine pour les grands comme les petits cantons ! », lance à ce sujet le conseiller municipal genevois Balmin Biserez. « Dans les grands, les citoyens manquent cruellement de partenaires, car tout le monde a déjà couché avec tout le monde ! », précise ce dernier. « Dans les petits… C’est pareil ! Parce qu’hormis coucher avec son cousin, son père, sa mère ou son bisaïeul les options manquent cruellement ! », fustige le centriste. 

« C’est parce qu’ils sont moches ! »
Selon Jean-Pascal Scarinus, politologue et spécialiste du comportement électoral à l’Université de Genève, il est « tout à faire normal que de telles initiatives émergent des rangs de la droite ». En effet, statistiquement moins « beaux » et « moins stylés » que les gens de gauche, les gens de droite chercheraient depuis toujours à organiser la société de sorte à pouvoir « baiser plus souvent ». Ceci expliquerait également leur propension à soutenir le patriarcat et les tentatives de mettre en place des projets « aussi débiles ».

S’il est adopté, le projet obligera tous les Suisses, hommes et femmes, à « servir d’esclave sexuel » durant une période pouvant allant de six à neuf mois ; les personnes réalisant un « sévice court » étant obligées de se rendre à des cours de répétition durant les dix années qui suivront leur engagement, pour « garder la poing » et « la forme », précise le texte.

Côté équipement point de treillis informe et démodé, mais un petit complet moulant en cuir végane avec des finitions en latex. Point d’armes de sévice non plus sinon quelques martinets, des pinces et des jouets que la décence nous retient de décrire ici. Quant à la cagoule et au bâillon, ils resteront « optionnels », excepté en cas d’écart de conduite nécessitant leur recours en plus de celui de menottes, de sangles ou de châtiments corporels avancés. 

Les Initiants ne donnent pas tous les détails des activités qui devraient être pratiqués dans les maisons closes dédiées au Sévice citoyen. Les rumeurs évoquent cependant une épreuve où il s’agirait de pomper une balle de golf à travers un tuyau d’arrosage et une autre où il s’agirait de vérifier si, comme le dit l’adage, les Suisses ont « les yeux au cul ». Au reste, le projet devrait au moins participer à les « décoincer ». 

La Rédaction.

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