Genève

TPG – Les bus bientôt remplacés par des scooters parce que « c’est moins dangereux »

C’est sur les conseils avisés de Luc Barthassat que le conseil d’administration des transports publics genevois, en accord avec la région transfrontalière du Grand Genève, a accepté ce matin de remplacer sa flotte de bus flambants neufs contre des scooters, des motos et des vélomoteurs de la marque Puch. 

La raison est simple: une étude de Luc Barthassat et de ses 27 personnalités aurait confirmé la dangerosité des véhicules employés jusque-là par les TPG pour remplir leur fonction d’utilité publique. En effet, les piétons, pour la plupart malvoyants ou inattentifs car scotchés à leurs smartphones, auraient du mal à apercevoir ces engins « trop intégrés dans le trafic » ou « trop silencieux » tandis que leurs homologues à deux roues permettraient d’attirer l’attention des passants. Les transports publics comptent par ailleurs les équiper de pots d’échappements libres de marque Akrapovic afin que ceux-ci ne passent pas inaperçus.

Or, la solution, qui est présentée comme la panacée par l’ancien conseiller d’Etat, souffre néanmoins un défaut majeur. En effet, il n’est pas certain que les économies faites sur l’achat de bus suffisent à payer les salaires de tous les chauffeurs prévus à l’emploi des deux roues pour effectuer la ronde qu’effectuait auparavant les transports publics. Une augmentation substantielle des impôts est donc attendue. Après tout, pour les questions de sécurité, on ne lésine pas sur les moyens.

Pour ce qui est de l’acquisition des engins motorisés de catégorie A, il est prévu un échange avec le Bénin, le Sénégal et le Burkina Faso. En réalité, il s’agit simplement d’un « retour » des véhicules que nous leurs envoyons régulièrement une fois leur durée de vie épuisée. Comme quoi le « progrès » est une question de cycles.

La Rédaction. 

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