Islamo-gauchisme

Un journaliste du Blick intègre un programme de désintox’ afin de traiter son obsession pour les sujets sensationnels et faciles

Un journaliste du Blick a récemment été admis d’urgence à la Clinique Les Alpes, dans l’Oberland vaudois, afin de soigner son addiction au buzz. Il suivra là-bas un traitement expérimental pour se sevrer de plusieurs substances nocives à sa profession, comme l’approximation, l’insinuation ou la condescendance.

Il était tard, mardi soir, lorsque Antoine Hürlimann, éditorialiste-en-chef chez Blick Romandie, a pris connaissance de faits mais surtout d’un geste particulièrement grave, grâce notamment à la vigilance du stagiaire en gestion de communauté – community management, en bon français entrepreneurial – de la Rédaction de la Biturne de Genève, qui a immédiatement sonné l’alerte :

Xant ainsi, notre équipe souhaitait permettre au journaliste d’investigation spécialisé dans le domaine des polémiques(sic) d’appréhender en douceur l’apparition de la socialiste Mathilde Mottet dans un live Twitch. Celui-ci aurait ainsi eu le temps de réfléchir calmement et, pourquoi pas, d’écrire quelque chose d’intelligent sur l’émergence, en Suisse, de ce nouveau canal de diffusion médiatique. Sur la liberté de ton inhérent à la plateforme du géant Amazon, peut-être ? Ou encore, sait-on jamais, sur le parcours et les motivations des deux zigotos qui animent l’émission depuis quelques semaines ? Hélas, notre geste de charité n’eût pas l’effet escompté. Le lendemain, Antoine saisissait en effet son clavier ainsi que toute sa fatuité pour commettre non pas un, mais deux textes traduisant tant sa contrariété que son incrédulité devant un simple doigt levé en direction d’un camarade, comme si les membres du parti socialiste avaient jamais constitué une seule et unique famille aussi soudée que Carole-Anne Kast et Thomas Wenger <3. 

Or, peu après la publication sans relecture de ses deux papiers, Antoine fut saisi de palpitations au niveau du canal factuel ; palpitations rapidement suivies d’un choc septique de la vésicule déontologique. Un médecin intervint au sein de la Rédaction du Blick. Sans même l’ausculter, celui-ci compris la gravité de la situation. Le diagnostic claqua alors comme un coup de fusil dans l’air feutré de l’open-space : sans surprise, Antoine était atteint du syndrome de « l’overdose de buzz facile. »

À l’Hôpital, de plus amples analyses révéleront des taux anormalement élevés d’approximations et d’insinuations scabreuses dans le premier papier ainsi que des valeurs de condescendance bien au-dessus de la moyenne, dans le second. Et voilà Antoine héliporté d’urgence, direction les hauteurs de la ville de Montreux (VD), plus précisément à la Clinique Les Alpes, où son séjour détox à 180’000 CHF lui est actuellement gracieusement offert par les annonceurs soucieux de ne pas perdre l’un de leurs plus précieux vendeurs de temps de cerveau disponible. 

La Rédaction. 

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