Une charge presque aussi lourde que celle qui pèse sur les femmes ou un ancien conseiller d’État empêtré dans ses casseroles.
D’ordinaire, les infrastructures genevoises supportent assez bien le caractère plutôt trempé, voire totalement mouillé des ses concitoyens. Ainsi, l’ego de Pierre Maudet n’a-t-il encore jamais fait s’effondrer la flèche de la Cathédrale Saint-Pierre et la Porsche Cayenne de Robert Cramer n’a-t-elle jamais conduit qu’à l’affaissement de la côte de popularité du conseiller aux États et non pas à la destruction des remparts de la Vieille Ville.
D’ordinaire, donc, les Genevois et les Genevoises circulent sans se soucier plus avant de leur sécurité, puisqu’ils font confiance à leurs ouvriers issus des meilleures formations duales du Portugal, d’Espagne ou d’Italie. Or, hier en fin de journée, à l’heure où Barazzone a déjà entamé son cinquième Spritz et où Céline Amaudruz souffle dans le ballon qu’elle a installé à la place de la clé de contact de son véhicule de courtoisie, un pan entier de la chaussée s’est effondré Boulevard Helvétique.
Alors, tentative d’assassinat des Mercedes et autres SUV qui passent régulièrement par-là ? Ou attentat zadiste pour promouvoir l’utilisation des chemins de gravier à la place de l’usuel goudron qui tapisse nos monts comme nos campagnes ? Rien de tout cela ! En effet, une enquête très sérieuse menée par plusieurs fonctionnaires de l’État de Genève en pause déjeuner a démontré qu’une concentration anormale de grandes gueules en ce point précis était la cause de cet effondrement de la chaussée.
Pour l’heure, les grandes gueules – auxquelles on aimerait envoyer la facture des travaux de reconstruction – en question n’ont toujours pas été retrouvées. Un mandat d’arrêt international aurait néanmoins été émis contre Christian Lüscher qui, en raison de son apparition sur le plateau de la RTS à l’occasion du sommet Biden-Poutin, pourrait être le seul responsable de l’affaissement.
La Rédaction.
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