Valais

Des scientifiques découvrent des traces de vin valaisan dans le vin valaisan

C’est une petite révolution à laquelle on vient d’assister dans le monde viticole. Selon des chercheurs de l’Université de Neuchâtel, le vin valaisan contiendrait en effet – et contre toute attente – parfois un peu de vin valaisan. Une nouvelle qui a de quoi remettre en question l’acte d’accusation venu récemment salir la réputation de l’encaveur Cédric Flaction.

Nul n’aurait pu le deviner et encore moins le voir venir, tant il est admis que les vins estampillés Valais proviennent tantôt de Californie, tantôt d’Espagne et parfois même très souvent de Nouvelle-Zélande. Voilà cependant que des scientifiques viennent de faire une découverte surprenante qui marquera pendant longtemps les annales de la recherche ainsi que les esprits du monde entier : le vin valaisan contient parfois des traces de vin valaisan.

C’est totalement par hasard que des chercheurs en œnologie de l’Université de Neuchâtel sont arrivés à cette conclusion. Eux qui n’ont pas l’habitude de boire puisqu’ils passent la moitié de leur vie à candidater pour des bourses ou à mendier pour des financements tandis que l’autre est consacrée à répondre aux demandes de révision de reviewers qui n’ont pas lu leur article cependant qu’ils se sont sentis obligés de le détruire ; eux, donc, se sont par hasard retrouvé avec du temps libre vers la fin de la semaine passée. Ni une ni deux, ils se sont alors consacrés à leur métier et ont ainsi commencé à tester la correspondance entre le raisin de certaines régions viticoles en Suisse avec le contenant de toute une série de bouteilles qu’ils avaient dans un coin. Quelle ne fut alors pas leur surprise lorsque, contre toute attente, ils découvrirent la vérité sur les vins valaisans c’est-à-dire que, s’ils sont mélangés avec toute sorte de produits dont de l’arsenic, de la mort au rat ainsi que du Viagra, ils n’en contiennent pas moins quelques traces de raisins produits à même les vignes qui parsèment le paysage du canton préféré des Genevois pétés de thune. 

« Cette découverte remet bien évidemment en question l’acte d’accusation adressé la semaine dernière à l’encaveur sédunois Cédric Flaction faisant état d’un système astucieux, opaque et frauduleux qui lui aurait permis de s’enrichir en vendant, sous label AOC Valais, des vins produits à l’étranger ! », soulignent ainsi les chercheurs dans leur publication. « Quant à Dominique Giroud, tout semble indiquer qu’il est un honnête homme », précise également ces derniers. Cela étant, si, pour en revenir à Cédric Flaction, le Ministère public parle aujourd’hui de commerce illicite de plusieurs centaines de milliers de litres de vins lui ayant permis de réaliser des gains sans précédents, de nombreuses voix à l’instar de celles du Centre et du PLR estiment cependant que la pratique, loin d’être malhonnête, devrait probablement être saluée et imitée par toutes celles et ceux qui entretiennent des velléités entrepreneuriales. « Comme on peut le voir, d’un point de vue économique c’est un franc succès ! », ont ainsi conjointement déclaré Christophe Darbellay et Frédéric Favre, laissant également entendre qu’un prix particulier devrait être décerné par le Conseil d’État valaisan à Cédric Flaction. Des cours de géographie, sans aucun doute.

La Rédaction. 

One Comment

  1. Pour s’incliner devant les vins valaisans, une petite Giroud-Flaction 🤪

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