Après la nomination du PDG de la compagnie nationale des Émirats arabes unis à la tête de la conférence des Nations Unies sur le climat édition 2023, le nouveau conseiller fédéral est pressenti pour lui succéder en 2024.
« Recherche activement lobbyste des énergies fossiles ayant récemment quitté ses fonctions ou toujours en activité pour présider la Conférence des Nations Unies sur le climat édition 2024 », peut-on d’ores et déjà lire sur toutes les plateformes d’embauche à l’instar de Jobup ou de Indeed. Alors que la COP28 n’a pas encore débuté, la COP29, dont on ignore encore le lieu et la date, recherche déjà activement son prochain président. Ses organisateurs font d’ailleurs bien d’anticiper car ce n’est pas comme si les candidats courraient les rues. Pour preuve : les organisateurs ont bien tenté d’approcher le président de Total Energies, Patrick Pouyanné, mais celui-ci a gentiment décliné arguant de son dévouement plein et entier à la transition énergique qu’il essaie, selon ses propres dires, de favoriser avec sa firme. Même chose pour Darren Wood, le patron d’ExxonMobil ; Bernard Looney, celui de BP ; Wael Sawan, celui de Shell et Mike Wirth, le PDG de l’américain Chevron…
Reste que le pouvoir a horreur du vide et donc à se tourner vers d’autres candidats dont le profil correspond peut-être un peu moins à ceux des individus précités mais qui n’en demeurent pas moins des personnalités expérimentées et parfaitement capables des contorsions nécessaires à déclamer leur engagement pour le climat cependant qu’ils prennent des décisions à son encontre. « Très vite, le nom d’Albert Rösti s’est distingué ! », raconte le scout chargé de trouver la perle rare. « Le mec il a été lobbyste des énergies fossiles durant des années ; il a pris la direction du département fédéral de l’environnement – NDLR : en plus des transports et de l’énergie – et il vient de nommer un secrétaire général qui dit que Dieu lui a montré le chemin vers l’UDC. C’est donc le candidat idéal pour le poste de président de la COP29 ! », ajoute ce dernier qui affirme avoir déjà pris contact avec le conseiller fédéral. « Le DETEC a accusé la réception de notre mail. Nous attendons sa réponse sous huitaine », conclut le recruteur.
Et pourquoi pas le kickboxeur et influenceur Andrew Tate à la tête de la Fédération internationale des échecs ?
La Rédaction.
Crédit photo : « File:Schweizer Parlamentswahlen 2019 Wahltag 23.jpg » by Hadi is licensed under CC BY-SA 4.0.
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