Inspirée par la prison de Fresnes où s’est déroulée récemment la dernière édition de l’émission « Koh-Lantess », Champ-Dollon va donner des cours de motivation à ses détenus.
Dos au mur face à la critiques de ses conditions de détentions par les merdias et les journalopes gauchistes du service public rose-vert déconnectés de la réalité (bingo !), l’établissement pénitentiaire de Champ-Dollon, va faire en sorte de remotiver ses détenus à écumer les neuf mètres carrés de leur geôle à six.
Pour cela, le directeur de la prison genevoise s’est inspiré des derniers évènements survenus à la prison de Fresnes, située dans la banlieue sud de Paris, récemment théâtre de l’affrontement entre des gardiens et des détenus au volant de kartings, sur un circuit dessiné entre les seringues et les rats morts de la cour intérieur de l’établissement carcéral. Point de karting, cependant, dans l’enceinte de Champ-Dollon, jugée trop exiguë, mais des séminaires de motivation à l’endroit des détenus.
« L’objectif de ces formations, c’est qu’ils développent un mindset positif », explique son directeur. « J’en vois en effet beaucoup qui se laissent aller, qui broient du noir ou qui maugréent dans la cour. Or, la prison, ce n’est pas un dispositif disciplinaire dont l’objectif est de normaliser la violence structurelle de la société, mais une chance ! Je dirai même plus une opportunité de repartir de zéro une fois dehors ! », ajoute ce dernier.
Ainsi, à compter de la semaine prochaine, les détenus de la prison genevoise seront accompagnés d’étudiants de la Haute École de Gestion qui auront pour mission de leur répéter, jusqu’à ce que ce leur soit rentré dans le crâne, les conseils de Benjamin Franklin dans Comment devenir riche ?, à l’instar de : « si tu aimes la vie, ne gaspille pas le temps, car le temps est la substance de la vie » ou « que de temps inutile nous dépensons à dormir, sans penser que le renard qui dort n’attrape pas de poules et qu’on aura encore l’occasion de dormir en toute éternité, une fois au tombeau » ; etc.
Aussi les forçats auront-ils désormais l’obligation de s’exprimer en novlangue managérial et d’utiliser au moins une fois par phrase l’un des mots suivants : « entreprenariat » ; « business » ; « investissement » ; « opportunité » ; « motivation » ; « winner » ; « résilience » ou « leadership ». Tout contrevenant à cette règle pourra être « prolongé », c’est-à-dire que sa détention pourra être rallongée de quelques années afin qu’il puisse peaufiner le développement de son mindset. Chanceux.
La Rédaction.
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