Ecolo-wokisme

COP 26 – Les États appellent les citoyens à boire avec des pailles en bambou pour limiter le réchauffement climatique

La réduction des gaz à effet de serre et la sortie du nucléaire ? Inutiles, selon les 197 États signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. La seule mesure efficace pour lutter contre le réchauffement serait de boire dans des pailles en pousses de bambou.

Autour de la grande table ronde au centre de laquelle trône assoupi le représentant américain à la COP26, les délégations du monde entier s’agitent. Greta Thunberg vient de quitter la salle et les discussions peuvent reprendre sans qu’elle interrompe chaque discours en criant « blablablablabla ». C’est alors que le représentant français – d’aucuns diront le plus malin d’entre tous – se lève et déclame dans un anglais approximatif : « I wish que nous buvions euh… drinkions in pailles made with bambous ! ». Silence. Le temps que les traducteurs du monde entier déchiffrent et communiquent ce qu’il a voulu dire, les représentants échangent des regards médusés. Quand soudain, l’un d’eux, le représentant de l’Australie – quatrième producteur de charbon mondial – se lève et applaudit à tout rompre, suivi du représentant de l’Arabie Saoudite – deuxième producteur de pétrole au monde – de celui du Brésil, de l’Inde, de la Russie, pour finir dans une standing-ovation saluant l’idée de génie du représentant français. Celui-ci vient ni plus ni moins que de sauver le monde d’une catastrophe certaine. Le représentant propose alors de fêter ça autour de quelques Ricard et de ne plus parler que des milliers de prostituées qui ont fait le déplacement à Glasgow pour l’occasion. Les débats sont clos.

Mais suffit-il seulement de boire ses cocktails dans des pailles en bois pour sauver la planète ? Les avis sont partagés. En effet, selon les islamo-gauchiste en sarouels du GIEC, des efforts bien plus conséquents seraient à fournir pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés d’ici à 2100. Il s’agirait en outre d’investir massivement dans les énergies renouvelables et de modifier sensiblement nos habitudes ainsi que notre mode de production.

Or, selon plein de personnes qui portent des costumes très chers avec des cravates elles aussi très chères et qui sont donc beaucoup plus crédibles que des types en sarouels, fussent-ils des soi-disant « experts du climat », les mesures précitées seraient « trop extrêmes » et de surcroît pas totalement indispensables. Ils ajoutent qu’il faut leur faire confiance et que le monde va très bien. De conclure en musique :

Aie confiance, crois en moi
Que je puisse veiller sur toi
Fais un somme, sans méfiance
Je suis là, aie confiance
Les pailles en bois
Te sauveront toi. 

La Rédaction. 

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