Nouvelle boutade partie en vrille dans les rangs de l’État de Genève. Un stagiaire à qui l’on a fait croire qu’il devrait travailler selon les us et coutumes des ouvriers du Wuhan a tenté de se défenestrer du premier étage. Heureusement pour lui, il est retombé sur un collaborateur qui faisait une sieste en bas du bâtiment.
On ne compte plus les plaisantins au sein de l’État de Genève. Entre ceux qui touchent des rentes indécentes pour poster des photos de tartes aux pommes sur Instagram et ceux qui veulent abaisser les salaires de la fonction publique pour conserver le privilège de partir au mois de décembre en vacances au soleil, la plus grande organisation du canton culmine sur l’échelle de l’humour juste à côté du concept de protection du stade de Genève.
C’est ainsi qu’au terme de sa première semaine de stage, alors qu’on avait assigné au jeune Maxence le rôle de tabouret pour les pieds de Pierre Maudet ainsi que l’important devoir de maintenir le niveau de l’eau de la machine à café, un collaborateur un peu plaisantin s’est écrié : « Hey Maxence, prêt pour ta semaine prochaine de 60 heures ?! ». S’en est suivi alors une explication qui peut se résumer selon l’adage : le travail c’est la santé. Comme le jeune Maxence ne paraissait guère en grande forme, son supérieur avait décidé d’augmenter son nombre d’heures hebdomadaires afin que celui-ci puisse libérer son potentiel d’épanouissement sur son lieu de travail. Maxence avait désormais le même horaire que son arrière-grand père qui bossait dans des mines de charbon près de Dunkerque.
C’est alors que Maxence eut une réaction pour le moins impulsive. Il prit ses jambes à son cou et se jeta, les fesses les premières, à travers la fenêtre du bureau. Des spectateurs eurent alors le temps de dégainer leurs smartphones pour prendre quelques clichés qui finiraient sur les réseaux sociaux. Un groupe de collages féministes eut même le temps de confectionner des panneaux comme on en voit à la télévision, ceux qui servent à noter les concours de natation synchronisée. Ainsi, la prestation de Maxence recueillit un 8/10 en aérodynamisme ; un 5 en style et un bel et bien mérité 10 à l’atterrissage, puisque, comme nous vous en faisons part auparavant, sa chute fut amortie par un autre collaborateur qui prolongeait sa pause déjeuner en sieste bien méritée pour digérer son repas.
Tout ça pour dire que les plus mauvaises blagues sont les meilleures, parce qu’elles permettent de rigoler longtemps – dans le cas d’espèce : les 5 mois durant lesquels le stagiaire sera immobilisé par ses deux plâtres qui ne manqueront pas quotidiennement de lui rappeler la fameuse journée.
La Rédaction.
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