Cyclo-terrorisme

Genève – Les pistes cyclables accusées de faire le jeu du réchauffement climatique

Un mètre linéaire de piste cyclable polluerait l’équivalent de trois aller-retours en avion jusqu’à Barcelone. Les routes, quant à elles, ont toujours existé, du moins depuis la création de l’Empire romain d’Occident en 293 après Jean-Claude Dusse. 

Depuis l’arrivée de la vague verte qui précédera sans doute le tsunami du Léman, on n’a plus assez chanté les louanges des routes et du beau bitume qui les recouvre. Mesdames, Messieurs, les socialo-marxistes-crypto-gauchistes proches du Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane ont colonisé vos esprits en essayant de vous faire croire, coup de baguette magique oblige, que les pistes cyclables seraient la solution, plus encore, la panacée de tous les problèmes écologiques. Ainsi ont-ils souvent ravagé, écorché, entrouvert des pans entiers d’une chaussée millénaire qui témoigne d’un savoir-faire perdu : celui de créer quelque chose qui ne soit pas programmé pour l’obsolescence. 

Le goût, comme disait notre ami Pierre Desproges qu’un cancer a emporté trop tôt, du moins plus tôt que Jean-Marie Le Pen, Christoph Blocher ou Robert Faurisson – que voulez-vous, les meilleurs partent les premiers tandis que les pires font conserver leurs cervelas, car oui, à ce niveau de bêtise on ne peut même plus qualifier la masse gluante qui emplit leur boîte crânienne de « cerveau », dans des bocaux de formol – le goût, disait-il, peut être considéré comme le plus distingué des cinq sens. Au reste, il fait généralement défaut au service de l’aménagement du territoire dont les collaborateur-trice-s se nippent le plus souvent de vieilles frusques Desigual et s’affublent de dreadlocks alors qu’ils n’ont même pas la peau tannée du travail assidu dans les champs de coton. Connaissent-ils seulement la signification du mot « assiduité », eux qui n’ont jamais fait semblant de bosser jusqu’à ou 22 heures au service d’un Big Four ? 

Les choses sont souvent plus belles avant, comme le visage de Bardot Brigitte (Damso)

Le goût leur fait également défaut lorsqu’il s’agit de préserver le patrimoine naturel de l’humanité. En effet, qu’est-ce que les routes sinon notre héritage du grand Empire romain d’Occident ?! Mille huit cent ans que des chemins, de gravier d’abord, de pavés ensuite, de bitume enfin, traversent Genève pour nous mener aussi sûrement à Rome que l’équipe de Suisse pour se prendre une branlée face à la Squadra. Comment remercions-nous nos ancêtres ? En leur crachant au visage, en détruisant leurs ouvrages pour les remplacer par des bandes informes aussi peinturlurées que le visage de Brigitte Bardot les soirs de galas parisiens. « Les choses sont souvent plus belles avant, comme le visage de Bardot Brigitte », affirmait le philosophe et poète Damso. Les routes étaient plus belles avant qu’elles ne soient envahie par des pistes cyclables…

Pire, les pistes cyclables sont une hérésie écologique qui polluent, pour chaque mètre linéaire dont Dieu autorise la construction, l’équivalent de trois week-end à Barcelone… C’est pas nous qui l’inventons, c’est un lobby pro-voiture dans une groupe Facebook, lequel parle également de Grand Remplacement des voitures par les vélos en ajoutant que celui-ci devrait survenir en même temps que le Grand Soir.

« Tous les chemins mènent à Rome », exprime l’adage éculé. Oui, pour autant qu’on les emprunte en bagnole. 

La Rédaction. 

Illustration: « Cycle lane – Voie cyclable » by Cycle & Rail is licensed under CC BY 2.0

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*