Valais

Innovation – La Suisse produira du gel hydroalcoolique à partir de déjections de Valaisans

Les deux jeunes start-uppeurs à la base de ce projet prévoient également de récupérer les effluves alcoolisés qui exhalent de l’haleine des Valaisans. 

Cinquante-quatre ans, c’est en moyenne, si l’on veut bien aller au-delà de la statistique cantonale volontairement tronquée afin de dissimuler la poussière sous le tapis, l’espérance de vie moyenne d’un valaisan. En cause, cela n’aura échappé à personne, la quantité d’alcool ingérée par les personnes originaires du canton du Valais qui, couplée à leur alimentation riche en cornichons, petits o(i)gnons, viande séchée des Grisons et fromage à raclette, péricliterait leur espérance de vie de vingt-cinq à trente ans selon qu’on est un individu à pénis ou à vulve, par rapport à la moyenne fédérale. Or, comme rien ne se crée ni ne se perd mais tout se transforme, deux jeunes start-uppeurs récemment sortis de l’EPFL ont décidé d’exploiter cet atavisme pour en faire… Du gel hydroalcoolique. 

« Le procédé est assez simple », souligne l’un d’eux. « Après avoir récupéré les déjections alcoolisées des Valaisans, nous en extrayons l’alcool grâce à notre invention. Celui de bonne qualité part alors immédiatement dans notre usine pour confectionner du gel et l’alcool moyen à bas de gamme est vendu aux Vaudois, qui l’utilisent pour faire leur piquette. Ainsi, grâce à notre procédé, rien, pas même le caca des Valaisans, n’est perdu ! », ajoute-t-il. 

Reste aux deux petits génies à mettre en place, en accord avec les autorités cantonale et communales, une logistique leur permettant d’accéder aux fosses septiques de l’ensemble du canton du Valais. Or, « cela ne devrait pas poser de problème dans la mesure où nous avons levé assez de fonds pour graisser la patte à tous ceux chez qui elle exige de l’être », précise l’un des deux associés. Comme une bonne nouvelle n’arrive du reste jamais seule, les deux entrepreneurs prévoient, dans un second temps, de s’attaquer à l’halitose inhérente à la consommation d’alcool problématique des Valaisans. « Le procédé n’est pas encore totalement au point mais nous serons bientôt en mesure de liquéfier immédiatement une haleine pour en récupérer l’éthanol », explique l’un des deux géniaux entrepreneurs. « Le mécanisme devrait prendre la forme d’un petit appareil, probablement une sorte de casque, que chacun sera libre d’acquérir et de porter selon son bon vouloir. L’alcool récupéré pourra ensuite nous être revendu et, cela étant, nous permettre d’augmenter notre production de gel. Il s’agit, en somme, d’un procédé win-win où tant les Valaisans que notre boîte y trouveront leur compte », conclut ce dernier, lequel en appelle désormais à la générosité des investisseurs.

La Rédaction. 

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