Macron : l’idole des jeunes et de Mauro Poggia.
Bien qu’il soit Français et qu’en aucun cas Mauro ne souhaiterait qu’il vienne bosser en Suisse, Emmanuel Macron est, aux yeux de notre conseiller d’État, un homme d’exception. D’abord parce que personne ne le comprend, tout comme lui. Ensuite, parce qu’il ose mettre en pratique tout haut ce que Mauro Poggia et ses vingt-sept personnalités pensent tout bas dans leurs cerveaux respectifs.
Ainsi, les mots qui sortent de la sainte bouche du Président de tous les Français et des frontaliers genevois sont autant d’occasions pour notre éminent conseiller de réfléchir à son propre vécu et de remercier le seigneur pour l’avoir fait apparaître sur cette terre en même temps que monseigneur Macron. Gloire à lui.
Or, ce soir, l’annonce du couvre-feu en Ile-de-France et autres métropoles françaises fait l’objet de tous les fantasmes de notre ministre de la santé. Comment s’en inspirer ? Que faire de cette idée révolutionnaire qui n’est pas sans rappeler les plus belles heures de la Guerre, ce temps où il était alors possible d’insulter impunément les peuples habitant au-delà de nos frontières ? La solution à ce problème est toute trouvée : imiter, copier, faire de même. La loi faisant cependant encore – pour combien de temps ? – obstacle aux aspirations de notre conseiller, celui-ci a décidé de « montrer l’exemple », s’infligeant le même fardeau que les parisiens qui devront désormais quitter les terrasses impérativement avant l’heure de leur premier rail de poudre tonique bolivienne.
Un sens du sacrifice hors du commun.
La Rédaction.
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