Economie

Ivre, le stagiaire d’Avenir Suisse prend ses élucubrations au sérieux et en fait un rapport sur la « réalité des loyers »

Complètement bourré, le stagiaire du laboratoire d’idées claquées au sol Avenir Suisse a produit avec ses pieds un rapport uniquement constitué de ses intuitions d’étudiant d’école de commerce intitulé « La réalité des loyers ». Bien entendu, celui-ci est à lire au second degré ou à utiliser comme succédané de papier toilettes en cas de pénurie. 

On ne dirait pas, comme ça, engoncé dans son costume trois-pièces, cravate nouée jusqu’à enserrer son cou qui ressemble à s’y méprendre à un cul étant entendu l’embonpoint qui le caractérise du fait de ses douze heures quotidiennes passées à essayer démontrer l’impossible, à savoir que les hypothèses sous-jacentes aux modèles orthodoxes de l’économie traduisent effectivement la réalité ; on ne dirait pas comme ça, disions-nous, mais le stagiaire du tink thank Avenir Suisse qui, tel Mme Irma croit y lire en s’inspirant d’idées surannées de personnes qui l’étaient déjà au moment où elles les produisirent, est un sacré fêtard ! Nous en voulons pour preuve le dernier rapport produit par les pieds de ce dernier sobrement intitulé « La réalité des loyers », lequel détaille notamment, sans aucune trace de second degré aucune, non seulement que la part du logement dans le budget des ménages n’a pas augmenté de manière disproportionnée, mais parallèlement aux revenus, mais aussi qu’on trouve encore des logements à prix accessible, sans oublier – Sherlock Holmes n’a qu’à bien se tenir – que « ceux qui vivent depuis longtemps dans le même logement ne ressentent pas que les loyers ne sont pas abordables. » Tout frappé par la grâce qu’il soit, le grand Édouard Baer lui-même eut manqué d’imagination pour inventer de telles élucubrations.

S’il n’est donc plus à prouver que le stagiaire d’Avenir Suisse était complètement khapta lorsqu’il écrivit, comme ça, d’une traite, probablement en une seule nuit et sous substances psychotropes, son étude, demeure toutefois encore floue l’implication du professeur d’économie internationale de l’Université de Saint-Gall, Reto Föllmi, remercié en introduction pour ses « nombreux conseils et (…) propositions constructives ». À sa décharge vaut-il mieux, dans un canton comme celui de Saint-Gall, vivre avec du caca dans les yeux que d’observer tous les jours que Dieu fait la misère intellectuelle qui y règne. Cela étant veut-on bien croire que ce dernier n’a pas bien vu ce qu’il lisait mais qu’il aura donné, par amitié, quelque approbation à ce contenu pour le moins indigent sinon, et ce malgré son intitulé, totalement dépourvu de prétention à dépeindre le réel. 

La Rédaction.

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