Politique

« J’étais bourré » : Luc Barthassat évoque son passage au MCG de 2019 à 2022

L’ancien conseiller d’État revient sur son aventure au MCG dans un entretien exclusif accordé au ragondin de notre Rédaction.

R(agondin) : Monsieur Barthassat, bonjour ! Comment allez-vous ?

L(uc) B(arthassat) : Bonjour ! Ça va ça va, Imhotep.

R : Et la famille ?

LB : Ça va ça va, Imhotep.

R : Et votre sœur ?

LB : Ça va ça va, Imhotep.

R : Et votre cousin ? 

LB : Ça va ça va, Imhotep.

R : Et…

LB : Roh bon ! Puisque je vous ai dit que tout le monde allait bien !

R : Alors, venons-en à nos moutons…

LB : Pour ma part, je préfère le bœuf.

R : Très bien, parlons beauf alors. Pourquoi avez-vous quitté le PDC en 2018 (ndlr : pour rejoindre le MCG l’année d’après) ?

LB : Eh bien, c’est très simple ! Après la déculottée que j’ai pris dans la course au conseil d’État, j’ai bu quelques verres, un très mauvais alcool brassé par mon grand-père qui trainait dans la cave depuis plusieurs décennies. Résultat : j’ai fini totalement bourré et j’ai pris ma carte au MCG.

R : On comprend mieux votre décision ! Mais… De retour à la sobriété, vous auriez pu annoncer votre départ ? Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?

LB : Vous n’avez pas l’air de comprendre. Ça fait deux ans que je n’ai pas été sobre. Dans cette bouteille il y avait… Je ne sais pas trop ce qu’il y avait… Mais mon foie ne fonctionne plus correctement… Tenez, ce matin, lorsque j’ai soufflé dans le ballon pour savoir si je prendrai le bus ou la voiture, j’étais à 0,5 ‰. 

R : Et c’est pour cette seule raison que vous avez tiré deux années aux MCG ? 

LB : Tout à fait, cette seule raison !

R : Pas d’adhésion particulière aux idées politiques du Mouvement (des Citoyens Genevois) ?

LB : Ont-ils seulement des idées ?

R : Vous me posez une colle… Du coup, pas plus d’affinités que ça avec le MCG ?

LB : Aucune. M’enfin… Ce sont des gens très corrects, ils sont bonnards ! Cependant, laissez-moi conclure en paraphrasant Nicolas Bedos, du temps où il officiait dans l’émission de Franz-Olivier Giesbert : « Mais faut pas les écouter Jeannot, tu les connais, ils sont mignons, ils sont sympa, mais les pauvres, tu sais bien qu’ils n’y comprennent que dalle !… ».

La Rédaction. 

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