« À moins que les Français restent coincés dans l’ascenseur avant de partir, ils peuvent pas perdre le match », avait déclaré l’ancien sélectionneur français avant la victoire suisse contre la France à l’Euro. Impressionnés par ce sens pointu de l’analyse, mais surtout par cette constance dans la médiocrité, les dirigeants de l’Association Suisse de Football (ASF) ont décidé de faire confiance à Raymond Domenech pour mener notre équipe nationale vers d’autres défaites aux tirs au buts.
Après avoir longuement hésité et avoir fait appel à de nombreux experts, notamment le stagiaire du journal l’Équipe ou encore la Fédération Française de la Lose (FFL), l’ASF a donc décidé de donner à Raymond Domenech les clés de l’avenir de la sélection suisse.
Pour ce spécialiste des équipes coincées dans des endroits clos (bus, ascenseurs, complexes de supériorité,…), la reprise en main de la Nati constitue un nouveau défi. En effet, comment réussir à décevoir un pays dont les médias et les supporters n’attendent déjà pas grand-chose ? Sous pression, cet ancien héros national sud-africain devra apporter rapidement une réponse.
Raymond Domenech s’était fait connaître en juin 2010 après s’être fait insulter par le poète et néanmoins attaquant Nicolas Anelka lors de la coupe du monde en Afrique du Sud, puis avoir provoqué la première grève d’enfants attardés millionnaires de l’histoire de l’humanité. Le technicien français était alors parfaitement inconnu du grand public, et même de la moitié de son équipe. Un remplaçant avait confié à la presse qu’il ignorait complètement qui était son sélectionneur, avant d’apprendre au détour d’une dispute de vestiaire que la maman de ce dernier pratiquerait un métier du sexe à la réputation sulfureuse.
Par la suite, Raymond Domenech s’était recyclé dans les théories de comptoir télévisées, aussi appelées « Analyses d’avant-match ». Pas étonnant toutefois qu’après avoir été invité à aller se faire pénétrer les voies anales, il soit devenu analyste. Mais désormais, il devra reprendre du service et se frotter au légendaire vestiaire de la Nati et ses joueurs qui parlent tous une langue différente.
Sa première mission consistera à faire chanter l’hymne national à tous les joueurs. Attention toutefois à ne pas brusquer nos petites têtes blondes (platine), car en cas de dispute dans le vestiaire helvétique, la mafia kosovare représente un danger autrement plus conséquent que le supporter franchouillard moyen du FC Belfort ou l’Amicale de soutien aux footballeurs Martiniquais.
La Rédaction.
Illustration : « Va te faire ……. , sale fils de …… ! » by @YannGarPhoto is licensed under CC BY-SA 2.0
