Ecolo-wokisme

Le salaire du directeur des HUG est passé de « ah ouais quand même ! » à « il se met bien le bougre ! »

D’un point de vue strictement financier, Bertrand Levrat, directeur des HUG, vaut à peu de choses près une dizaine de caissières à la Migros. Serait-il pour autant capable de tiper aussi vite les commissions ? 

De 379’595 à 450’000 copecks, à en croire la rumeur, Bertrand Levrat fournirait le travail de 10,66 caissières à la Migros. Il posséderait également des journées de 72 heures et serait pourvu d’un Retourneur de temps comme Hermione Granger dans Harry Potter. Celui qui n’est ni le cousin de Christian ni de la race des lévriers serait-il en possession d’un secret lui permettant de produire une quantité de travail tellement supérieure à nous, simples marauds et mortels, qu’une rémunération à ce point conséquente se justifierait-elle ? Curieux, nos équipes sont allés demander à une sélection de grands patrons, lesquels n’ont pas épargné le pauvre Bertrand. Âmes sensibles, s’abstenir de lire les lignes suivantes :

« Bertrand ?! Qui ça, le pauvre type qui touche 450k par an et qui en plus doit rendre des comptes aux autorités (éclat de rire, notre interviewé, qui préfère rester anonyme pour éviter toute agression de la part des membres d’Extinction Rébellion, se roule par terre. Il se calmera au bout de dix minutes à grand renfort de Lexomil). Vous savez nous dans le privé on se fait son salaire en une semaine et y’en a aucun de votre bande de nazes qui la ramène ! Pire encore, vous nous défendez parce qu’on mériterait de toucher des sommes astronomiques alors qu’on en fou pas une (rires, même scénario qu’auparavant) ! ».

En effet, si pour la population genevoise le salaire du directeur des HUG est passé de « ah ouais quand même ça fait beaucoup ! » à « il se met vachement bien le bougre ! », les très fortunés du secteur privé se disent scandalisés par cette « maigre pitance » eu égards aux critiques essuyées par le directeur de l’établissement public médical. L’un d’eux d’ajouter : « J’aimerais témoigner de mon soutien à Bébert qui traverse une période difficile sur le plan moral… Non mais on a fait en sorte que des principes de gestion privés s’immiscent dans le public et là tout le monde joue la vierge effarouchée parce qu’il touche un millième de dixième de ce qu’on touche nous !? Laissez-moi rire ! Par rapport à nous, ce type est un pouilleux. Il n’a même pas de quoi s’offrir une villa à St-Barth, vous vous rendez compte ?! ». 

De conclure : « Pour que la population la ferme, je pense qu’il faudrait définitivement privatiser tout ça. Comme ça lorsqu’une interrogation se poserait, on pourrait simplement rétorquer qu’il mérite son salaire et que de toute façon, celui-ci n’est pas directement ponctionné sur leurs pitoyables deux cents balles d’impôts mensuels ». 

La Rédaction.

Illustration: « Swiss Francs » by thegrid.ch is licensed under CC BY 2.0

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