La santé publique passe-t-elle avant la liberté de se foutre une grosse tôle ? C’est, en substance, la question à laquelle a répondu le syndic d’Epalinges, Alain Monod, en demandant au conseil communal d’interdire la consommation d’alcool entre sept et vingt-et-une heure, les jours de semaine.
Pour lui, la mesure se justifie par le besoin impérial du « retour à la raison » de ses concitoyens. « Depuis une semaine, je fais des rondes dans la commune et que vois-je !? », s’insurge le syndic, « nos honnêtes gens complètement jetés qui vont et viennent au gré d’une marche hésitante, dictée par leur alcoolémie ! ». « Ça ne peut plus durer ! », ajoute celui qui, pour donner l’exemple, a décidé de ne plus boire qu’un à deux verres de vin par heure, afin de maintenir son propre taux à moins de 0.5 ‰.
Epalinges avait récemment défrayé la chronique après que l’un de ses habitants a cru apercevoir un lion en liberté dans son jardin. Les autorités avaient alors été appelées, de même que les chasseurs – qui aiment bien abattre des trucs, que ce soit des humains, des animaux ou des bovins, comme on en trouve souvent à la sortie des stamms de l’UDC – pour maîtriser la situation. Au final, il s’était avéré que « lion » en question n’était qu’un gros chat dont les traits avaient été exagérés par le Palinzard ayant donné l’alerte.
Au reste, cette nouvelle loi « m’évitera peut-être de toucher des pots de vin », conclut le premier citoyen – et pas le moins idiot – du village.
La Rédaction.
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