Cyclo-terrorisme

Les chasseurs Genevois invités à « réguler » les populations de cyclo-terroristes

De mars à octobre – coïncidence, peut-être, avec le cycle de développement du cannabis et des idées Vert-e-s – tout cycliste pourra être abattu. Une trêve hivernale sera cependant instaurée pour leur permettre de s’entrainer sur des vélos d’appartement afin de ne pas tarir toutes leurs chances de survie. 

Genève sans chasse
N’en déplaise aux allumés de la gâchette, c’est-à-dire les quelques pauvres grivetons Genevois qui effectuent leurs tirs obligatoires sans jamais avoir pris une seule amende, Genève est un canton sans chasse depuis 1974. 

Un rapport évident avec l’Islam politique
La faute aux premiers islamo-gauchistes, affirmeront ceux qui voient l’interdiction comme le fruit du premier choc pétrolier, lequel avait conduit, à l’époque, à un exode massif de personnes enturbannées et à l’invention des premiers Zodiacs – par l’inventeur éponyme Charles Zodiac – pour leur permettre de traverser la Méditerranée. La faute, pour d’autres, à Robert Cramer, qui avalait alors ses premiers pissenlits par la racine sans toutefois résider dans un cercueil clouté comme les pneus d’été des voitures genevoise qui se rendent à St-Luc en hiver. Toujours est-il que la chasse est en passe d’être réintroduite. Et pour cause : une augmentation massive du flux de cyclistes provoquant le brame incessant de Luc Barthassat contre les vélocipèdes qui, il faut le dire, ennuierait profondément le conseiller d’État en charge de l’aménagement d’autoroutes cyclables destinées à la prise d’élan des cyclistes afin qu’ils puissent décoller direction l’Indonésie pour aller prendre des seflies dans des eaux turquoises en buvant – mais pratiquant rarement – des sex on the beach. Il fallait donc agir… 

Trop c’est trot
Ainsi, pour apaiser les automobilistes en colère, Antonio Hodgers invitera donc tous les chasseurs qui le désirent à « réguler » les populations de cyclo-terroristes contrevenant aux règles élémentaires de circulation. Partant, toute bicyclette qui franchira un feu rouge sans y avoir été invité pourra être abattue par n’importe quel citoyen détenteur d’un permis de port d’arme et de chasse. Pour les justiciers de tous les jours, pas de panique ! Il sera également possible, sans permis ni autorisation particulière, de poursuivre le cyclo-terroriste, de l’obliger à descendre de son cycle et de le frapper avec sa chaussure pourvu que celle-ci soit d’une pointure minimale de 38. Les enfants, ayant les pieds trop petits, seront ainsi préservés de la vague de violence qui promet de s’abattre sur les routes et dans les rues genevoises. Le conseiller d’État de conclure : « Grâce à la haine des Genevois contre les cyclistes, nous espérons réduire de 99% la population de gauchistes… Pardon, de terroristes ! Et peut-être qu’au final, il n’en restera qu’un que nous pourrons abattre nous même lorsqu’il se baladera au crépuscule dans un cimetière ! ».

La Rédaction. 

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