Culture

Les Suisses n’envisagent pas de déplacer l’heure du repas, même en cas de couvre-feu

Dix-neuf heures c’est dix-neuf heures, et il n’y a pas de meilleure heure pour manger du rösti. 

Une étude menée par le SamstagsBlick révèle que la majorité des Suisses ne sont pas prêts à changer leurs habitudes alimentaires pour contrer la pandémie de covid-19. En effet, si les restaurants doivent fermer à 22 heures, et que, de par cette contrainte, nos concitoyens se retrouvent obligés de décaler leur repas, l’étude révèle qu’ils préféreront se griller quelques patates dans leurs propres poêles plutôt que de se rendre au bistrot du coin.  

« Cela fait sens », déclare un tenancier qui anticipe déjà des pertes conséquentes. « Nos clients suisses allemands arrivent en général à 18h30, juste après la sortie du boulot. Ils mangent à 19 heures et passent le restant de la soirée à écluser des verres de schnaps. Si on ferme à 22 heures, ils ont environ quatre heures de moins pour boire, car d’ordinaire ils ne rentrent chez eux qu’à 2 heures afin d’éviter leurs femmes et leurs chiards. En bon utilitaristes, ils vont faire le calcul et aller se réfugier dans une cave entre copains ou bien rester au travail toute la soirée en prétextant avoir beaucoup à faire. Je les comprends. Moi aussi j’ai pas eu le choix que d’épouser ma petite cousine tellement y’avait personne dans mon village ».

Un pragmatisme à toute épreuve, sauf celle du covid. 

La Rédaction. 

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