Société

LinkedIn – Commencer ses messages par « Cher réseau » désormais répréhensible d’une peine privative de liberté 

Actuellement en session d’hiver, le Conseil national vient de renforcer sa lutte contre les c****** qui commencent leurs posts LinkedIn par « Cher réseau ». Désormais, ceux-ci seront passibles d’une peine privative de liberté pouvant aller d’un à trois ans. Plus, en cas de récidive. 

C’est un grand jour dans la lutte contre tous les connards qui débutent leurs publications LinkedIn par un « Cher réseau ». En effet, sans plus de débat que ça – car, étonnamment, même la droite y était favorable – le Conseil national réuni cet après-midi en plénière vient de voter à l’unanimité, moins Albert Rösti qui se trouvait alors en dehors de la salle au téléphone avec un ami de Swissoil, la criminalisation de l’expression « Cher réseau » utilisé par des centaines de milliers de Romands sur le réseau social de mises en relations professionnelles LinkedIn. 

Le projet de loi part du constat que la liberté d’expression à des limites qu’il faut encadrer pour permettre aux êtres humains de vivre en harmonie les uns avec les autres. Limites que l’interpellation directe, ne serait que d’une petite dizaine de personnes, par le truchement de l’expression « Cher réseau » tendrait à outrepasser. En effet, selon des chiffres qui, bien qu’étant des chiffres, parlent d’eux-mêmes la plupart des personnes confrontés à cette formulation seraient prises d’une irrépressible envie de violence dirigée à l’encontre du responsable du post LinkedIn y afférent. Si, dans la plupart des cas, cette envie de tout casser y compris des gueules ne conduit effectivement pas à un passage à l’acte, la vue de cette entame débouche néanmoins presque toujours sur un malaise ; à tout le moins sur une grande gêne elle-même presque toujours suivie d’une profonde dépression. 

Reste que la préservation de la vie en société n’est pas la seule raison cachée derrière cette décision du législateur. « L’obséquiosité elle aussi à des limites ! », souligne ainsi un membre du Conseil national qui préfère conserver l’anonymat afin de ne pas s’attirer les foudres des cadres sup’ et entrepreneurs dynamiques qui sillonnent le réseau social à la manière de pirates dans le Golfe d’Oman. « Respectez-vous un peu ! Restez dignes ! », redouble un parlementaire d’une coterie opposée mais néanmoins favorable à cette Union sacrée contre les connards qui pullulent sur LinkedIn. 

Toujours est-il que, dans sa grande bonté, mais également pour suppléer au manque évident de vocabulaire non-managérial et de créativité des férus de ce réseau social, le Conseil national a tenu à publier une liste d’amorces permettant à tout un chacun de s’exprimer sur la plateforme sans y mettre le trop d’enthousiasme et de positivité caractéristiques du parfait connard. Les locutions « bien khoya !? » et « Chers camarades » y figurent en bonne place. C’est à croire que le stagiaire chargé de rédiger le document travaille également à la Rédaction de la Biturne de Genève…

La Rédaction. 

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