Santé

Mal renseigné, Ruben Ramchurn ramène sa conso perso à l’apéro « du blanc plutôt que de la blanche » organisé par l’UDC

L’Yverdonnois a encore fait parler de lui en ramenant sa conso perso à l’apéro « du blanc plutôt que de la blanche », organisé ce vendredi par son parti pour lutter contre le deal au Jardin japonais de sa ville. Présente sur les lieux pour éviter d’éventuels débordements, la police est rapidement intervenue pour l’empêcher de s’en mettre plein les narines.  

Tout comme les chats ne feront jamais des chiens, les militants UDC ne seront jamais des intellectuels. C’est du moins ce que l’on peut s’autoriser à penser après ce qu’il vient de se passer à l’apéro « du blanc plutôt que de la blanche » organisé aujourd’hui à dix-sept heures par la section yverdonnoise de l’Union démocratique du centre, au Jardin japonais. Ne manquant jamais une occasion de s’illustrer, Ruben Ramchurn qui, visiblement, n’avait pas eu le mémo s’agissant de laisser sa conso perso chez lui, s’est alors fait mordre aux testicules par un chien de la brigade canine, présente sur les lieux afin de prévenir d’éventuels débordements entre militant UDC et militant UDC qui, comme chacun sait, ne se contrôlent plus lorsqu’ils ont un petit coup dans le nez. Interpellé quelques instants plus tard par les forces de l’ordre, Ruben Ramchurn s’est alors écrié : « Chier, j’avais compris le titre à l’envers en fait ! » avant de se faire embarquer sous le tonnerre d’applaudissements de quelques blancs-becs attirés par le verre de l’inimitié envers les étrangers ainsi que trois pelés et deux tondus au sabot d’un millimètre – car on ne laisse jamais guère plus de cheveux que ça dans les formations politiques d’extrême-droite. « Free Ruben ! », pouvait-on alors entendre, scandé par la foule. « Vous pouvez nous enlever Ruben, mais vous ne nous enlèverez pas notre Liberté ! », éclatait aussi Pascal Gafner, président de l’UDCY. Déclaration immédiatement suivie d’un : « Reviens-nous vite Ruben ! », imploré par son camarade de parti et ami Christophe Loperetti à deux doigts de fondre en larme, et, du même coup, de passer pour une tafiole, lui qui, mâle alpha sigma, se vente de n’avoir jamais versé une larme de sa vie.

Pour l’heure, la Rédaction de la Biturne de Genève ne détient pas d’autres informations. Contactée par l’un de nos stagiaires, la police Nord Vaudois se mure en effet dans le silence le plus total. Pas qu’elle refuse de nous communiquer quoi que ce soit. Non, selon les experts, elle en est tout simplement physiquement incapable. Une impossibilité qui ne doit pas être étrangère aux deux bouteilles de Ricard dissimulées dans la poche intérieure de Ruben au moment de son interpellation.

La Rédaction.  

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