Le premier aurait convoqué le second pour lui demander des conseils sur la meilleure manière de pendre les dissidents par les pieds.
N’en déplaise aux Genevois dont la haine anti-frontalière n’a d’égale que leur quotient intellectuel inversement proportionnel, l’État de Genève, et notamment ses conseillers, souffrent d’étranges similitudes avec la Gaule.
Politiquement d’abord, le collège électoral élu pour cinq ans – un quinquennat, dirait Emmanuel Macron – se rapproche bien plus d’un conseil des ministres que d’un collège électoral où règne harmonie, paix et prospérité – du moins en apparence – comme le réussit assez voire plutôt bien le Conseil fédéral. En effet, les dissensions entre élus genevois sont si nombreuses que même un adolescent boutonneux sous Roaccutane ne saurait justifier une quantité plus conséquente de furoncles.
Économiquement ensuite, le conseil d’État doit lutter contre les velléités d’Ueli Maurer, lequel préfère regarder grimper la quantité d’argent disponible sur le compte en banque de la Confédération plutôt que d’en rétrocéder une partie aux sympathiques commerçants qui font la richesse de nos adresses au centre-ville et ce malgré des loyers proche de l’usure, souvent adressés, d’ailleurs, à une mamie bien-née dont le seul effort matinal peut-être, à part toucher sa rente, consiste à enfiler son collier de perle acquis à peu de frais pas son grand-père collabo’ du temps de 39-45. En France aussi, les collabos’ foisonnaient à une période ; en France aussi, les ministres doivent composer avec des injonctions parfois contradictoires et se réunir fréquemment dans de grandes réunions où l’on brasse des idées, de l’argent et des privilèges, certainement, pour s’écarter, toujours, de la réalité.
Or, c’est surtout en termes de justice et police que Genève se rapproche de la France. En effet, les policiers du canton se disent « préoccupés » par les comportements des citoyens genevois. Une lettre ouverte au conseiller d’État en charge de la sécurité a notamment dénoncé les « allées et venues étranges de nombreuses personnes à la sortie de leur travail ». Ceux-ci iraient notamment « dans des bars, faire la fête et jouiraient des plaisirs de la vie en toute impunité », selon le témoignage d’un agent de terrain. De plus, ils n’auraient « aucun respect pour les forces de l’ordre », conclut l’agent qui regrette les temps joyeux où le képi provoquait un profond sentiment de respect pour les quidams, lesquels saluaient alors d’un signe de la main ou d’une légère inclinaison les représentants de l’autorité.
Face à cette déliquescence généralisée des mœurs et des valeurs, Mauro Poggia a donc fait appel au spécialiste du contrôle de la population, au Mike Tyson de la clé d’étranglement et défenseur des libertés des forces de l’ordre à commettre quelques petites bavures : Gérald Darmanin. Les deux hommes auraient été aperçu dimanche après-midi sur une terrasse privatisée de la Vieille-Ville. Si on ignore les propos échangés entre les deux hommes, on raconte qu’ils auraient beaucoup rigolé.
La Rédaction.
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