Economie

Nestlé va produire des Larmes de gauche en quantité industrielle

La multinationale s’est entendue avec la jeunesse agrarienne du canton de Vaud pour produire des Larmes de gauche – une bière artisanale inventée par cette dernière. Si tout va bien, la première cuvée devrait être prête juste à temps pour les élections fédérales.

Entre les libéralismes économique et autoritaire, il n’y a qu’un pas. C’est ce que prouve une fois de plus l’entente entre le géant suisse de l’agroalimentaire, Nestlé, et les Jeunes UDC vaudois dont la bière artisanale dénommée « Larmes de gauche » devrait être produite dans les usines du premier à compter de janvier 2023. 

« À l’approche des [élections] fédérales, il fallait que nous marquions le coup », explique celle qui a eu l’idée de contacter la multinationale, Emmylou Maillard. « Or, comme nous buvons une quantité non-négligeable d’alcool pour noyer le chagrin de nos défaites dans le canton de Vaud, on s’est dit que ce serait pas mal de produire plus de la Larme de gauche afin de pouvoir trinquer lorsque nous aurons perdu quelques-uns de nos 23 sièges actuels au Grand Conseil », ajoute la Vallorbière de 23 ans. « C’est pourquoi, en début d’année, j’ai contacté Nestlé où travaille un ami », conclut-elle. 

Dans un premier temps sceptique mais également soucieuse de respecter une certaine neutralité idéologique, l’entreprise s’est accordée quelques semaines de réflexion. C’est finalement au terme d’une étude démontrant le « potentiel quasi illimité des Larmes de gauche non seulement au niveau Suisse mais également mondial »– en effet, que les partis de droite gagnent ou perdent des élections, les Larmes de gauche sont bues en quantités similaires ou pour noyer leur chagrin, ou pour célébrer leur victoire – que Nestlé a accepté de conclure le marché avec la jeunesse agrarienne, détentrice du brevet. 

Un obstacle majeur restait cependant à être levé pour permettre la production de Larmes de gauche en quantité industrielle : récolter suffisamment de matière première. « Pas de panique », rassurait directement Paul Buckle, pédégé de la marque au nid, « car nous allons lobbyer au Parlement fédéral pour que des interrogatoires soient menés sur tous les gauchistes qui bénéficient d’une fiche auprès du Service de renseignement de la Confédération. Alors, nous en profiterons pour leur infliger quelques sévices et pour récolter leurs larmes après qu’ils ont pleuré leurs mères. C’est aussi simple que ça. »

Pas bête le Polo. 

La Rédaction. 

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