Vladimir Poutine prépare le terrain pour une invasion du canton de Neuchâtel, comme il l’a fait en 2014 avec la Crimée.
Neuchâtel est une ville stratégique pour le Kremlin. D’abord, il s’y trouve un lac qui n’est pas encore pollué par des déchets nucléaires ni infesté de sous-marins. Poutine souhaiterait donc remédier à cette situation qu’il juge « catastrophique », eu égards au potentiel militaire du canton. Ensuite, Neuchâtel jouit d’un climat tempéré ce qui contraste avec la toundra moscovite et les hivers glacials auxquels font face les autorités soviétiques. Or, Vladimir Poutine veut récompenser ses généraux qui, depuis les jeux olympiques de Sotchi, ne peuvent plus voir la « ville aux dix millions de prostituées », comme ils l’appellent entre copains du même boy’s club qui se dit Мужской клуб en russe. Enfin, Neuchâtel est la mère patrie de David de Pury, un célèbre entrepreneur, synthèse à lui seul de ce que la Suisse sait faire de mieux : négocier. Bon il s’agissait d’esclaves, mais on a aussi récupéré l’or des nazis et refourgué les diamants de l’apartheid. Question éthique donc, David de Pury est aussi irréprochable que Vladimir Poutine et c’est pourquoi celui-ci voit dans le premier une sorte de figure tutélaire. Voilà pourquoi il veut se faire Neuchâtel. Pour lui, c’est une sorte de retour aux sources.
S’agissant de sources, ou plutôt de références, Vladimir a très bien assimilé la leçon du quatrième Die Hard : pour envahir un pays, une région ou un hameau, il faut paralyser les infrastructures par une cyber-attaque ! Ne cherchez plus donc, la voici la raison de la panne subie par le canton lors de ses élections communales dimanche dernier. Vous pensiez que l’État s’était gouré en achetant un logiciel informatique plein de bugs ? Impossible, il n’aurait simplement pas eu l’argent pour s’en procurer un.
La Rédaction.
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