Le candidat Libertés et Justice sociale a enfin lu son livre « Quarantaine ». Il le trouve excellent.
Environ deux ans. C’est le temps qu’il aura fallu à Pierre Maudet pour lire sa propre hagiographie dans laquelle il affirme avoir eu des « difficultés à rentrer » étant entendu la platitude de ses faits d’armes. Toujours est-il que l’ancien conseiller d’État libéral-radical l’a trouvé « pas mal ». S’il l’avait écrit lui-même, il aurait cependant, dit-il, narré certains passages différemment. Pierre Maudet salue néanmoins le travail d’orfèvre de son nègre et le souci du détail qui a animé ce dernier dans la restitution des faits et de la vérité notamment lorsqu’il est dépeint comme « grand », « beau », « magnifique », « superbe » et « grandiose ». « Ce livre est excellent et je ne comprends pas qu’il n’ait pas reçu un prix », livre également l’ancien Maire de Genève qui se permet de formuler quelques hypothèses pour expliquer que son chef-d’œuvre n’ait pas été primé : « Ou ce sont les jaloux, et Dieu sait qu’ils sont nombreux, qui ont tout fait pour enterrer mon livre ; ou c’est le jury du Goncourt qui a été acheté par le gagnant de l’édition 2021, à savoir Mohamed Mbougar Sarr. Dans un cas comme dans l’autre, je me suis fait voler ! » Quant à son prochain livre, des sources aussi fiables que Colin Powell affirment qu’il devrait paraître sous un titre différent selon que l’ancien édile parvienne à nouveau à se hisser – ou pas – au Conseil d’État en 2023. En cas de victoire, l’ouvrage s’intitulera : « Alors, je vous avais bien dit bande de losers ! ». Dans le cas contraire ce sera : « On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite. » Pierre Maudet est bien parti pour apprendre davantage.
La Rédaction.
