« Pierre Maudet visite nuitamment son ancien bureau », titre la RTS dans son édition numérique ce matin. Mais pourquoi Pierre Maudet avait-il besoin de se rendre à son ancien travail alors qu’il sait pertinemment que la présence d’un fonctionnaire dans les bureaux de l’État au-delà de 16h30 est fortement suspecte ? Notre équipe répond à vos interrogations.
Si Pierre Maudet souffre d’une addiction, ce n’est pas celle à laquelle on pourrait s’attendre et bien que le « beau gosse » de la politique genevoise aime à se regarder dans le miroir de longues heures durant lesquelles il continue de ne penser qu’à lui et à lui-même, il n’est certainement pas de ces personnes qui consultent des petites pages web coquinettes sur les lieux du labeur de ses collaborateurs surmenés.
Non, Pierre Maudet ne mange pas de ce pain-là. Lui, c’est plutôt la Formule 1 qui le fait frémir et vibrer de tous ses poils, semblables à un orchestre de l’ère soviétique, lorsqu’ils se dressent fièrement sur son torse pour écouter les moteurs vrombir et les mécaniques rouler comme son engeance lorsqu’elle déambule dans les rues de Genève.
Or, Pierre Maudet possède un abonnement Salt Fiber qui ne fonctionne que trois jours par mois, exceptés les jours fériés et durant le Ramadan. C’est pourquoi, en perspective du grand prix d’Abou Dabi – ville qu’il connaît comme sa poche, mais c’est un autre sujet – ce dimanche 13 décembre, il n’a pas pu se retenir de visiter son ancien bureau équipé par l’État de Genève de la fibre optique Swisscom ; une connexion bien plus stable et fonctionnelle pour limiter ensuite, en toute rapidité et avec un service après-vente impeccable, les collaborateurs de l’État de Genève avec un « contrôle parental ».
La Formule 1, c’est mon petit plaisir coupable. C’est pourquoi j’ai tenté de dissimuler mes allées et venues afin que personne ne sache que j’ai un faible pour Lewis Hamilton.
Lumière est donc faite sur les raisons des visites nocturnes de Pierre Maudet dans son ancien bureau à la nuit tombée. Plus que de la nostalgie ou la nécessité de « dire au revoir » à son meuble en chêne massif recouvert du sang de ses opposants politiques ; plus même, que l’envie de s’évader du placard sous l’escalier depuis lequel il fait aujourd’hui semblant de travailler après avoir été jugé « trop claqué au sol » exclu du cercle par ses collègues ; Pierre Maudet souffrirait d’une sévère addiction aux images d’automobiles et aux mouvements hélicoïdaux des voitures sur les circuits de F1. Pas de quoi consacrer un article au piètre intérêt de cette addiction.
La Rédaction.
Illustration : « Pierre Maudet, City Counselor, Geneva » by US Mission Geneva is licensed under CC BY-ND 2.0
quelle honte. Et dire que ce petit personnage à été aux gouvernes de Genève. J’en ais honte.