Comme partout en Suisse romande, de nombreux profs de sport jurassiens ont été victimes des seins de leurs élèves ces dernières années, poussant les établissements à réagir pour leur protection. Réunis derrière le slogan « Vos bouts qui poussent nous poussent à bout », ils ont décidé réglementer les tenues des élèves lors des cours de gym. Par soucis d’égalité, garçons comme filles devront désormais porter une tenue de ski « afin de ne pas se montrer provocants ou provocantes ».
Avec l’évolution des mœurs, le succès de Cardi B, l’essor d’Instagram et TikTok ou encore la fameuse « civilisation qui part en couille » (encore un coup de l’orthographe rectifiée ça), les tenues des élèves de secondaire 1 deviennent de plus en plus problématiques. Si bien que de plus en plus de professeurs se plaignent de ne plus pouvoir contenir leurs pulsions.
Pire, en parallèle, selon nos informations, de jeunes élèves seraient désormais davantage politisées par des mouvements tels que #MeToo ou Grève du climat. Bref, rien ne va plus ma bonne dame, et la situation était devenue invivable pour les enseignantes et les enseignants qui ont souhaité réglementer.
Roland*, prof de sport à Porrentruy, est particulièrement soulagé par ces nouvelles normes. « Comme j’enseigne systématiquement en short moulant, c’était vraiment handicapant. Je devais régulièrement montrer les exercices à une seule main, car l’autre était occupée à cacher mes érections. Heureusement, ça fait plusieurs années que je bande mou, sinon ça aurait été ingérable. Merci l’alcool et les clopes quand même, hein », nous explique-t-il, ponctuant sa phrase d’un énorme rire gras.
La mesure s’appliquera sans distinction aux garçons et aux filles. « C’est vrai qu’en général, c’est plutôt les paires de loches de ces gamines qui attirent le regard », commente Pascal*, professeur suppléant en gym et en philosophie appliquée au collège de Vicques. « Mais vous savez, les petites cuisses imberbes des garçons peuvent aussi devenir tentantes lorsqu’ils transpirent, ces petits allumeurs », poursuit-il.
Du coté des autorités, on salue la mesure prises par les établissements. « Mes collègues du Service de la justice recevaient toujours plus de plaintes pour des abus de la part de profs, et ça devenait vraiment compliqué de les couvrir toutes, surtout maintenant qu’on est obligé d’engager des femmes et de les laisser exprimer leur avis dans l’administration », explique le chef du Service de l’enseignement. Or, désormais, « avec cette mesure progressiste, le Jura rentre de plain-pied dans le XIXesiècle », se félicite le responsable.
*Noms inconnus de la Rédaction mais très bien connus de leurs directions.
La Rédaction.
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